Éducation
Gabon /Retard de paiement des bourses: ciel nuageux en perspective à l’ENS
L’année 2022 risque de ne pas débuter sur de bons auspices à l’Ecole normale supérieure (ENS) avec, notamment, de nouveaux mouvements d’humeur de la part des élèves – stagiaires. La raison étant l’annonce faite par l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG), dans un communiqué publié le 30 décembre 2021, que la bourse du quatrième trimestre sera payée en retard.
Si les raisons dudit retard ne sont pas clairement définies, encore moins la nouvelle date de paiement, le communiqué assuré tout de même de ce que des dispositions sont prises pour qu’il soit rapidement effectif.
«Le directeur général de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) informe l’ensemble des élèves – stagiaires de l’Ecole normale supérieure que, pour des raisons indépendantes de notre volonté, le paiement des allocations d’études au titre du quatrième trimestre de l’année 2021 sera retardé», pouvait – on y lire.
L’institution qui s’est contentée de «présenter ses excuses pour tous les désagréments causés» et a tenu à «rassurer les élèves – stagiaires des dispositions urgentes prises afin de remédier à ce problème dans les meilleurs délais». Cependant, les concernés ne semblent pas l’entendre de cette oreille, déjà qu’ils ont dû passer la période des fêtes de fin d’année les poches vides.
Selon certaines sources, les élèves – stagiaires menacent d’entrer en grève dès ce mois de janvier et, même, d’organiser un sit – in devant les locaux de l’ANBG. Cela,pour demander la cessation des activités de l’institution dirigée par Sandra Flore MAMBARI ABESSOLO.
Cette situation ne date pas d’hier. En effet, c’était déjà le cas du temps où les allocations étaient gérées par le Trésor Public. L’on se souvient qu’en janvier 2021, les autorités, face à la recrudescence d’actes répréhensibles que subissait l’ENS – fermeture du portail, barricades, agression des enseignants, fausses accusations, etc. – avaient décidé, dans le cadre d’un nouveau dispositif de paiement, de confier la gestion des allocations à l’ANBG. Pour permettre d’éviter de nouveaux troubles. Force, hélas, est de constater que le problème est bien plus profond puisqu’il persiste. L’on attend de voir comment ces éventuels troubles seront dissipés !!!!