Société/Environnement
Gabon: opposant au vaccin, NDONG SIMA atteint de Covid-19, est hospitalisé
Selon un adage, «le malheur peut être un pont vers le bonheur». Et l’expérience sanitaire que traverse le monde avec la Covid-19 ne saurait en être d’une meilleure édification. D’autant que le ministre de la Santé, Guy Patrick OBIANG NDONG n’a eu de cesse de le dire, si le vaccin n’empêche pas de contracter le virus, il empêche tout de même d’en manifester des formes graves. À l’instar de celles qu’auraient développé l’ancien premier ministre, Raymond NDONG SIMA, atteint de la Covid-19, dont l’état de santé nécessiterait une assistance respiratoire. Mais, est-ce donc nécessaire que son « malheur » soit le pont du bonheur de milliers d’autres compatriotes comme lui, réticents à la vaccination ?
Selon les proches de celui qui compte désormais parmi les membres du “Copil citoyen”, l’opposant politique aurait refusé de se faire vacciner, non pour des raisons sanitaires, mais plutôt purement «politiques». Mais à quel prix. L’opinion des scientifiques et médecins, notamment des experts de l’organisation mondiale de la santé, qui ont approuvé les sérums disponibles au Gabon, ne vaudrait-elle pas mieux que les rancœurs politiques qui gangrènent la confiance des populations et à long terme leur santé?
Seules les conséquences semble-t-il, pourraient apporter la réponse adaptée à cette interrogation. Pour l’heure, Raymond NDONG SIM est hospitalisé à l’Hôpital d’instruction des armées Omar BONGO ONDIMBA (HIAOBO) de Libreville. Et de source médicale, l’état de l’ancien Premier ministre nécessiterait une assistance respiratoire. Par ailleurs, on lui prêterait la parternité d’un audio, dans lequel l’on entend une voix masculine évoquer un piège contre le gouvernement, «sur tout ce qu’ils font».
Si la Covid-19 atteint toutes les couches de la société, aussi bien les opposants que les adhérents à la majorité, c’est dire que l’appel sans cesse renouvelé du Président de la République, Ali BONGO ONDIMBA (ABO) n’est pas dénué de sens. Il appartient donc à la population de faire le choix qu’il convient à sa sécurité, et celle de leurs proches.