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Discours du Nouvel an: Ali BONGO déplore l’attitude “des cassandres qui ont ressuscité les vieux démons du tribalisme”  en 2021

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Lors de son traditionnel discours de fin d’année, le 31 décembre 2021, le président de la République, Ali BONGO ONDIMBA (ABO) a pointé du doigt «les cassandres en manque d’inspiration», qui veulent se construire une visibilité politique en remettant en question, l’unité nationale. Toute chose contre laquelle se dresse le chef de l’État, qui met un point d’honneur à ce que sous son mandat, et au-delà, le Gabon demeure “un et indivisible”. 

Depuis que «des apprentis sorciers» passent leur temps à susurrer des messages de divisions aux oreilles des Gabonais, le Chef de l’État gabonais Ali BONGO ONDIMBA est resté coi, seulement pour cette fin d’année 2021, il n’a pas hésité à indexer les diviseurs de la Nation. Il s’agit précisément de l’ancien Premier ministre Paul BIYOGHE MBA, qui s’en est pris mi-décembre à l’Assemblée nationale aux Nzebis, aussi en fin octobre, du président du Rassemblement des Gaulois, Max Anicet KOUMBA qui avait tenu des propos «antirépublicains» visant particulièrement l’ethnie Fang. 

Le désignant comme étant «pire encore que les anti-vaccins et les syndicats régulièrement en grève», Ali BONGO a condamné «les cassandres qui, en mal d’inspiration et à la recherche d’une existence publique, n’ont rien trouvé de mieux que de ressusciter les vieux démons du tribalisme». Car, a-t-il rappelé, «l’histoire nous apprend au quotidien que le résultat de tels agissements conduit à la désolation, aux crises et aux tensions fratricides», a fait valoir Ali BONGO.

Et ce n’est pas cela qu’il souhaite pour le Gabon, qui est un pays divers et uni. «Or, des apprentis sorciers insufflent aux oreilles de nos compatriotes le poison de la division. Ils montent telle communauté contre telle autre. Telle ethnie contre telle autre. Telle province contre telle autre» a-t-il regretté. Mettant ainsi en garde «ceux qui distillent la haine», assurant par ailleurs que tant qu’il sera Président, «le Gabon restera un et indivisible». Car, «tous les Gabonais et toutes les Gabonaises sont frères et sœurs. Et ils le resteront».

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