Justice

Gabon /Scandales sexuels sur mineurs: André ROPONAT confirme l’ouverture d’une enquête “dans tous les sports”

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Telle a été l’objet de la communication faite ce 30 décembre 2021, par le procureur  de la République, André Patrick ROPONAT, lors d’un point de presse. Plus d’une semaine après les révélations de scandales sexuels sur mineurs dans les clubs de Football, ce dernier a officiellement initié une enquête «sur l’ensemble du territoire» et dans «tous les sports». 

Et pour assurer les investigations sur le terrains de même que les auditions des présumées victimes et coupables, ce sont les agents de la police judiciaire (PJ) et ceux de la Direction générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité Militaire, dite “B2” qui ont été mandatés à la tâche. Et qui devront donc sillonner l’ensemble des 9 provinces du pays pour tenter d’obtenir des éléments qui permettront de faire la lumière sur cette affaire. 

«Le sport gabonais est ébranlé» a-t-il lancé d’un ton grave, dès l’entame de son propos. Faisant référence aux révélations parues dans le journal anglais “The Guardian”. «Lesquelles révélations portent sur des accusations de pédophilie qu’auraient commis certains encadreurs et autres responsables dans les différents domaines du sport au Gabon», a-t-il ajouté.  

À l’approche du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021, ces découvertes ont choqué l’opinion et terni l’image du Football en particulier mais d’autres sports concernés par les mêmes faits. De fait, les agents du B2 et de la PJ ont d’ores et déjà procédé à quelques interpellations dans ce sens. Notamment celle de Patrick ASSOUMOU EYI, “Coach Kolo”, et MICKALA Franck Orphée tous appartenant au domaine du Football.

Ces derniers ont été déférés au parquet de la République, avant d’être inculpés par le juge d’instruction de «viol sur mineurs, tentative de viol sur mineurs, agression sexuelle, atteinte aux moeurs et mise en danger de la vie d’autrui», a-t-il énuméré avant de préciser qu’il seront sanctionnés conformément à ce que prévoit la loi en la matière, avant d’être placés sous mandat de dépôt. Mais a-t-il rassuré, «l’enquête se poursuit et d’autres interpellations sont en cours». 

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