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Gabon /SYPEG: plus de crainte pour une menace de grève à la SEEG

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Après l’annonce du durcissement des mesures de riposte contre la Covid-19 par le gouvernement gabonais, le 15 décembre 2021, les organisations professionnelles des travailleurs des secteurs du pétrole et activités connexes, eau et électricité du Gabon avait annoncé dans une note, l’initiative d’un mouvement de grève dès le 27 décembre 2021. Une annonce que le président du Syndicat du personnel du secteur eau et électricité du Gabon (Sypeg), André Avellin MBAGOU, vient récemment d’interrompre, compte tenu de la suspension, par la Cour constitutionnelle de l’arrêté n°559/PM du 25 novembre 2021.

En effet, à la suite de la requête introduite par le mouvement “Copil Citoyen” portant déclaration d’inconstitutionnalité de l’arrêté n°559/PM du 25 novembre 2021 relatif aux nouvelles mesures édictées par le gouvernement dans sa stratégie de lutte et de riposte contre le coronavirus, la Cour constitutionnelle avait informée, le Premier ministre, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA de la suspension de l’application desdites mesures. Permettant ainsi, de surseoir les menaces de grève qui commençaient à s’élever dans plusieurs secteurs de la société gabonaise, tels que le secteur eau et électricité du pays.

Ainsi, dans une déclaration, le président du Sypeg a insisté qu’ «au vue des actions conjuguées, nous décidons de surseoir à notre menace de grève le temps que la Cour constitutionnelle se prononce sur l’application de l’arrêté du gouvernement que le Sypeg conteste vigoureusement», souligne les colonnes de “L’Union” (N°13 806).

Une initiative, que sans doute les autres secteurs qui auguraient, eux aussi se lancer dans un mouvement de grève d’ici la fin de l’année 2021, prendront sûrement. «En attendant, nous invitons tous nos collègues à reprendre leurs activités, à la clientèle de la SEEG à renouer avec nos agences tous en respectant les gestes barrières. Toutefois, nous restons en alerte pour la défense des intérêts moraux et matériels de nos salariés et pour des actions éventuelles», a-t-il conclu.

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