Société/Environnement

Bars, restaurants & boites de nuit fermés: nouveaux Noel et nouvel an confinés pour les gabonais, merci qui ?

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Voilà les festivités de fin d’année qui s’amènent. Et pour les gabonais qui avaient repris gout, le temps de 48 heures, à la joie des retrouvailles entre amis autour d’un verre dans un bar ou d’un repas dans un restaurant, ou à une soirée entre amis dans une boîte de nuit c’est déjà la fin. Car à la suite du recours du mouvement “Copil citoyen” adressé à la Cour constitutionnel, les nouvelles mesures sanitaires qui offraient aux gabonais l’occasion de retrouver un quotidien presque normal après 2 années de privations de tous genre, ont été suspendues. Ce sont donc une fête de Noel et de nouvel an de plus qu’ils devront passer en petit comité au risque de se faire embarquer par des Iveco en patrouille.

Les fêtes de Noël et tout ce qu’elles comportent comme traditions, qu’ils s’agissent de moments passés en famille, d’un temps de congés pour s’envoler au-delà des frontières gabonaises ou des temps de célébration dans les églises, cette année encore devront se passer de tous ses “artifices’’. Car au nom du droit de choisir de disposer ou non d’un pass vaccinal, dès 20h30, chacun devra se précipiter à rejoindre son domicile, de crainte de finir l’année en détention. Privant ainsi ces centaines de milliers d’autres gabonais qui ont volontairement fait le choix du vaccin, ce depuis le lancement de la campagne de vaccination en mars 2021, pour se protéger non pas de toute contamination à la covid-19, mais plutôt contre ses formes graves qui ont été à l’origine de la mort de nombreux compatriotes.

Pour le “Copil citoyen”, le statu quo semble la situation idéale, mais pour les professionnels des transports, des établissements de loisirs (snacks bars, restaurants, boites de nuit) petits commerçants dont l’activité est en pause sinon au ralenti depuis près de 2 ans le saurait-elle être? Et pour cette tranche de citoyens dont ils se disent les représentants, mais qui ne jouit plus d’aucune ‘’liberté’’ ni distraction et qui voyaient en ces mesures sanitaires le bout du tunnel, au terme de nombreux mois de chômage pour certains, de précarité pour d’autres, d’une vie au ralentie tout simplement, quel recours possible ?

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