Tchibanga: une sexagénaire, conserve la dépouille de sa mère qu’elle espère ressusciter par la foi

Dans un reportage de la première chaîne de télévision gabonaise, Gabon 1ere, diffusé ce 16 décembre 2021. A Tchibanga, dans la Nyanga, Bernadette, fervente croyante, la soixantaine révolue, espère en la résurrection de sa mère décédée, par les prières. C’est son petit-fils, Pachelie Perty MANFOUMBI, qui aurait découvert les faits, et se serait empressé de la dénoncer aux agents de la gendarmerie nationale de la localité. 

À en croire, le petit fils, sa mère a tenté par les prières, de redonner vie à la dépouille de celle qui était son arrière-grand-mère, depuis plusieurs jours. En effet, de religion chrétienne, après avoir constater le sexe de sa génitrice, dame Bernadette l’aurait installée sur une chaise, enchaînant des appels au Père céleste, jour après jour pour qu’il opère en sa faveur un miracle. 

Mais dans son processus de décomposition, la dépouille a fini par dégager des odeurs qui, elles, ont dérangé le voisinage. Ne pouvant plus les subir, l’un des voisins aurait interpellé Pachelie Perty MANFOUMBI, pour qu’il vérifie l’origine de ces odeurs nauséabondes.

«C’est le tonton qui est face qui m’appelle pour me dire d’entrer et voir ce qui se passe dans la maison. Parce que les odeurs sont en train de perturber le quartier. Quand je suis entré, j’ai vu les mouches partout. J’ai donc posé la question à la grande-mère, qu’est ce qui se passe ici ? Elle m’a dit: sors, je suis en train de ressusciter ton arrière-grand-mère», aurait fait savoir, le petit-fils. Et de poursuivre, «elle a fermé la porte. J’ai donc réussi le soir à rentrer, et là, j’ai filmé le corps et je suis allé montrer la photo aux gendarmes qui sont arrivés sur les lieux».

Au regard des faits, nul ne saurait définir avec certitude, si comme le rapportent de nombreuses critiques, Bernadette aurait été victime des enseignements diffus donnés dans les lieux de culte. Ou encore si elle est juste victime d’un traumatisme, après la perte de sa mère qui l’a accompagnée durant 70 ans de sa vie. Car à n’en point douter la perte d’un être cher reste une douloureuse épreuve à surmonter, pour le survivant, peu importe son âge.