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Gabon /Vaccin Covid-19: les secteurs du pétrole, eau et électricité en grève dès le 27 décembre

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«Non-volontaires» aux exigences du gouvernement qui conditionnent l’accès aux entreprises à la présentation du test PCR, les organisations professionnelles des travailleurs des secteurs du pétrole et activités connexes, eau et électricité du Gabon ont annoncé dans une note datée du 15 décembre 2021, l’initiative d’un mouvement de grève sur l’ensemble des installations desdits secteurs dès le 27 décembre prochain. Celui-ci, pour manifester leur opposition à l’augmentation du coût du test PCR Covid-19, l’obligation vaccinale fixée par certains employeurs comme condition d’accès à leurs postes.

Telles sont les revendications des travailleurs qui, peu rassurés de l’efficacité de la méthode des autorités et de leurs hiérarchies respectives, y voient même une exposition de leurs personnes à un réel danger. Un danger, par lequel serait instaurée «la discrimination» des travailleurs non-volontaire au vaccin, et ce, en violation du Code du Travail qui dispose en son article 9 alinéa 1 que «tous les travailleurs sont égaux devant la loi et bénéficient de la même protection et des mêmes garanties».

En effet, indique la note, «par la non-exigence d’un test PCR négatif aux personnes vaccinées susceptibles de contaminer le virus, le Gouvernement et les employeurs ont décidé de la mise en danger de la vie des travailleurs non-volontaires au vaccin». Par conséquent, recommande l’organisation des travailleurs, «si vous vous retrouvez dans un service avec un travailleur vacciné mais dispensé du test PCR, nous vous demandons de faire usage du droit de retrait prévu à l’article 244 du Code du Travail». 

Ainsi, les autorités disposent d’une dizaine de jours pour réagir à la menace d’une suspension des activités, notamment en cette période de relance économique. Les secteurs visés par le préavis de grève n’en démordent pas. De se faire dépister tous les quinze pour eux n’est nullement une contrainte, mais le montant révisé de cette procédure médicale qui est désormais de 20 000 Fcfa, «pèse sur les salaires des travailleurs, sans aucune compensation».

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