Economie
Gabon: l’ARTF s’allie à l’UIC pour développer une mobilité durable et l’impact ferroviaire
Présent à Paris dans le cadre de la tenue de la 18e Assemblée générale de l’Union internationaIe des chemins de fer, pour la région Afrique, qui s’est tenue les 8 et 9 décembre 2021, le Secrétaire exécutif (SE) de l’Autorité de régulation du transport ferroviaire (ARTF), Patrice Aboubakar NENDJOT a défini avec l’UIC les priorités stratégiques à mettre en œuvre pour un meilleur développement des économies vertes dans le domaine du ferroviaire. Il s’est à cet effet engagé pour une mobilité durable, en vue d’optimiser les compétences de la ressource propre.
À l’échelle mondiale, l’ensemble des économies s’engage à développer un meilleur impact environnemental en vue de la préservation de l’environnement. Un concept cher aux yeux des autorités gabonaises, pour lequel le secteur ferroviaire ne souhaite pas se mettre en marge. Et c’est tout le sens de la collaboration mise en place avec l’UIC, qui conçoit le culture innovante du rail d’ici à 2063, comme un enjeu de développement futur des économies durables.
À cet effet «le développement du chemin de fer, doit intégrer le principe de mobilité et de développement durable des régions par l’amélioration des services», selon un communiqué parvenu à la rédaction de Vox Populi 241. Et, en sa qualité de membre actif de l’UIC, disposant d’un droit de vote au cours de la 99ème Assemblée générale en rapport avec le plan d’actions 2022 – 2023, pour renforcer l’utilité de l’institution et capitaliser sur les bonnes pratiques, l’ARTF compte bien profiter de l’expertise de son partenaire pour faire reluire le chemin de fer gabonais, en proie à une certaine obsolescence, qui le prive de tout son potentiel.
Par conséquent, indique la communication, l’ARTF «se donne les moyens d’augmenter l’impact du ferroviaire via les nouvelles ambitions de dynamiser et optimiser les capacités techniques des agents, dans l’optique d’acquérir des connaissances fondamentales à l’exercice du contrôle et de l’audit de la voie ferrée, des installations ferroviaires, de la modernisation du matériel roulant, de la sécurité du trafic et du système des codes ferroviaires risques, en y intégrant les principales coordinations provinciales pour favoriser les échanges».