Éducation
Le ministère de l’éducation nationale du Gabon dénonce une politisation du mouvement grève
Débutée depuis le 27 septembre 2021, la grève des enseignants, pour l’amélioration des conditions de travail, de l’année académique 2021-2022 affiliés à la Convention des syndicats du secteur de l’éducation (Conasysed) et le Syndicat de l’Education nationale (Sena) continue de paralyser une bonne partie des lycées et collèges du Gabon. En effet, dans un communiqué du 6 décembre 2021, le ministère de l’Education nationale a dénoncé une politisation de ce mouvement.
Malgré les efforts de la tutelle a trouvé de manière progressive des solutions aux revendications des enseignants, 20 % d’entre eux dans plusieurs localités du pays, rechignent toujours à regagner leurs salles de classes. En effet, selon le ministère de l’Éducation ce mouvement prendrait désormais «une orientation politique évidente».
«La tutelle rappelle à l’opinion nationale et internationale que depuis plus d’un an, le ministre, le professeur Patrick MOUGUIAMA-DAOUDA n’a de cesse de promouvoir un dialogue permanent et sans exclusive sur toutes les questions relevant de son champ de compétences avec l’ensemble des partenaires sociaux», William JOHNSON AWANDJO, Conseiller technique du ministre de l’Éducation nationale. Avant de poursuivre, «d’ailleurs au moment où la coalition Conasysed, Sena entre en grève la Commission ministérielle du dialogue social organisée en six sous-commissions, auxquelles participent tous les partenaires sociaux, travaillent, tous les mardis depuis plus d’un mois à l’Ecole nationale supérieure (ENS). Toutes les revendications notamment celles contenues dans dans le cahier de charge des syndicats sont prises en compte».
A titre de rappel en ce qui concerne les régularisations de recrutement, 617 attestations de recrutements ont été généré entre janvier et novembre 2021, à l’Education nationale. Ainsi, après avoir reçu les membres de la coalition syndicale, le 26 novembre dernier, pour faire le point des avancées des revendications contenues dans le cahier de charges, le ministre a «marqué son étonnement face à la persistance des positions radicales adoptées par certains d’entre eux, surtout dans un contexte marqué par la Covid-19».
