Société/Environnement
Le suicide touche 7,1 % de la population gabonaise (OMS)
Déjà répertorié dans de nombreuses villes, quartiers, au Gabon notamment, Okondja, Malibé, Lébamba, Pk7, Franceville, Malinga, et bien d’autres ; le suicide, particulièrement celui par pendaison, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), touche 7,1 %, soit environ 159 000 personnes, de la population gabonaise. Ce phénomène de santé publique ne doit pas être à négliger pour les autorités gabonaises, des données de 2016 le démontrent.
Le phénomène de suicide, qui consiste à se donner intentionnellement la mort, est très fréquent dans les pays occidentaux compte tenu des données statiques publiées par l’OMS, mais ces derniers temps, il est très observé en Afrique surtout au Gabon. Celui-ci, qui touche des personnes de tout genre, est souvent dû à diverses raisons dont les plus courantes : la jalousie, l’infidélité, le rejet social, la perte d’emploi, le chômage, la rupture, la détérioration de la santé physique, l’échec scolaire, le manque d’estime de soi, l’abandon, le regret, etc.
Souvent des facteurs qui peuvent être anodin pour certains, mais très important pour d’autres. Mais comment peut-on l’expliquer ? Selon des spécialistes, «c’est le cumul de différents facteurs de vulnérabilité et de moments critiques. En d’autres termes, la situation ou le problème auquel l’individu fait face est tellement intense qu’il n’arrive pas à retrouver son équilibre psychique».
En effet, une détresse trop grande peut conduire au suicide, même si le suicide n’est au fond réellement qu’un appel au secours, entendu trop tard. C’est pourquoi au Gabon, il est nécessaire de développer des structures spécialisées de prise en charge pour les personnes qui ont tenté de passer à l’acte, bien que cela reste un vaste chantier à construire. Car s’ouvrir aux personnes de confiance peut aider, parler et partager ses souffrances, soulage peine et douleur de moitié.