Koulamoutou /Conflit foncier: l’effondrement du terrain, la réponse des morts aux belligérants

«Les morts ne sont pas morts», c’est la leçon que pourraient tirer les habitants du quartier Mayéla, situé dans le 2e arrondissement de Koulamoutou. Ce, à la suite de l’effondrement d’un terrain, source de conflit entre une famille gabonaise y vivant depuis de nombreuses générations déjà et un sujet malien, Sow MAMADI qui l’aurait acquis. Lequel aurait fait fi de l’opposition de la famille à le laisser entreprendre des travaux à vu son investissement littéralement réduit en poussière après l’effondrement de la parcelle conflictuelle, que les riverains interprètent comme la réponse des morts à la querelle. 

«Ils veillent sur nous de là-haut», a-t-on coutume de dire à la perte d’un être cher, et si ces présomptions étaient revêtues d’une part de vérité? En effet, après le refus de céder une parcelle de leur propriété “ancestrale”, en dessous de laquelle par ailleurs reposeraient leurs ascendants, encore moins à un expatrié, ce dernier a initié des travaux de construction sur le site. Et seulement 10 jours après le lancement desdits travaux, la parcelle acquise par le commerçant se serait totalement effondrée, indique “L’Union”.

À Mayéla, où les riverains pensent que les morts ne sont pas morts, y voient là, la réponse des ancêtres de cette famille enterrés sur les lieux, pour protéger les leurs. Mais rien ne saurait rassurer les propriétaires, que cette détérioration va dissuader Sow MAMADI de poursuivre ses travaux. Seul l’avenir le dira.