Politique

Gabon: la France-Afrique vue par le gaulois Max Anicet KOUMBA

Publié

sur

Le fondateur du Rassemblement des Gaulois, Max Anicet KOUMBA, lors d’une communication durant les travaux de la deuxième session ordinaire du Conseil national de la démocratie (CND), le 28 octobre 2021, a profité de cette occasion pour parler soi-disant au nom du chef de l’État, Ali BONGO ONDIMBA (ABO), de la notion de la coopération France-Afrique, dont l’intérêt dépasse les frontières africaines, qui n’a rien «d’un cadre de mauvaise pratique». Pour le président-fondateur, il fallait mettre à jour les Gabonais sur la vérité concernant la France-Afrique, qu’il décrit comme une coopération qui a aidé le Gabon à s’aligner sur la voie démocratique satisfaisante dans laquelle il se trouve.

La France étant un pays ami avec lequel le Gabon partage un certain nombre de valeurs tel que la diplomatie d’ouverture, la défense de l’environnement, et la lutte contre le réchauffement climatique. Celle-ci a toujours œuvré pour la stabilité du Gabon sur les activités militaire et diplomatique, et a permis au Gabon de relever les défis majeurs au lendemain de l’indépendance. Ce qui explique aisément la présence française au Gabon dans son rôle de partenaire diplomatique et d’assistant technique. Cependant, Max Anicet KOUMBA a tenu à dire, d’une façon audible, que la France-Afrique n’entache en rien la loyauté des autorités gabonaises ni n’est un privilège particulier du pouvoir gabonais au détriment de son peuple.

«Loin de ressembler à un régime totalitaire, la France-Afrique est un plaidoyer Franco-gabonais à l’origine des projets et des initiatives de coopération de grande qualité, ayant aidé le Gabon à accéder à la modernisation de son régime politique et d’atteindre à présent la voie de la démocratie satisfaisante», a indiqué Max Anicet.

Aussi a-t-il ajouté, «l’influence de la France-Afrique dans cette percée démocratique et manifeste, sa stratégie inspirée de notre constitution, préconise que le Gabon s’aligne sur le mécanisme démocratique qui prévoit l’alternance politique et au pouvoir par voie électorale par le choix du peuple».

Cette relation, très mal perçu par la jeunesse africaine n’est plus à démontrer, il suffit de se replonger dans la mascarade orchestrée par le Président Français, Emmanuel MACRON, lors du sommet Afrique-France qui s’était déroulé, le 8 octobre dernier, à Montpellier dans le sud de la France pour essayer d’améliorer la relation entre la l’Afrique et la France. Durant ce débat, les jeunes s’étaient livrés sans complaisance à donner leurs visions sur cette fameuse relation, selon l’entrepreneuse burkinabè engagée dans le numérique et le social, Eldaa KOAMA, celle-ci avait déclaré lors du débat de façon humoristique que «si les relations entre l’Afrique et la France étaient une marmite, elle serait sale», en effet très sale.

Pourtant, pour Max Anicet KOUMBA, les rumeurs laissant croire à la spoliation du Gabon qui a fini par plonger les Gabonais inquiets s’interrogeant sur la préservation de leurs intérêts et la sauvegarde de leur droit doivent cesser. Car, «la France-Afrique ne compromet en rien la liberté de chacun ni qu’elle empêche la bonne marche de chaque pays encore moins à leur souveraineté».

Quitter la version mobile