Société/Environnement
Gabon /Année scolaire 2021-2022: le Sena et la Conasysed montent encore au créneau
C’est à la suite d’une assemblée générale organisée, le 13 octobre 2021, à l’école primaire publique Martine OULABOU que les 2 grosses entités associatives du secteur éducatif du Gabon, la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) et le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) ont décidé de monter au créneau. Les syndicalistes ont appelé à un boycott des cours et une grève général jusqu’à obtention des revendications inscrites dans leur cahiers de charges.
À quelques jours de la rentrée comme à son habitude, les syndicats du secteur éducatif sont encore montés au créneau pour boycotter la reprise des cours suite à leurs mauvaises conditions de travail et du mutisme dont font preuve les plus hautes autorités à propos de leurs revendications. Aux nombres de celles-ci, la régularisation des situations administratives, notamment le recrutement, les titularisations, avancements automatiques, reclassement après les stages, le paiement des rappels soldes, l’arrimage des pensions retraites au nouveau système de rémunération, l’octroie de la prime Covid-19, ainsi que la construction des établissements scolaires pour atteindre le ratio de 35 élèves par salle de classes, etc.
Pour Fridolin MVE MESSA, Secrétaire général du Sena, cet arrêt des cours serait dû «au mutisme du gouvernement à apporter des solutions définitives aux revendications posées par les syndicats depuis de nombreuses années». «D’ores et déjà, nous réitérons aux enseignants de respecter le mot d’ordre de grève de la CONASYSED et le boycott de la rentrée des classes lancé par le SENA. En outre, nous demandons aux parents de garder leurs enfants à la maison jusqu’au retour à la normale», a conclu la déclaration commune du Sena et de la Conasysed désormais unis pour contraindre le gouvernement à entendre leurs revendications.
En rappel, tel que le communique le quotidien “L’Union” (N° 13 749), les syndicats ont envisagé des actions ciblées dans les établissements dans l’hinterland.