Politique
Accusation d’abus sexuels du contingent Gabonais: “nous n’avons reçu aucune plainte”, dixit Faustin-Archange TOUADÉRA
En entretien avec son homologue gabonais, le Chef de l’État Gabonais, Ali BONGO ONDIMBA (ONDIMBA), le 13 octobre 2021, le président Centrafricain, Faustin-Archange TOUADÉRA, est revenu le retrait par l’Organisation des Nations-unies (ONU) des troupes gabonaise présente à Bangui. Une question qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive du fait que les militaires Gabonais ont été accusés de viols par cinq filles centrafricaine pour abus sexuels. Celui-ci a confirmé qu’ «à ce jour, nous, autorités centrafricaines, n’avons reçu aucune plainte». Ainsi, les faits de viols sont jusqu’ici non fondés.
Dans le cadre de la visite d’amitié et de travail, de Faustin-Archange TOUADÉRA dans la capitale gabonaise, le renforcement de la coopération bilatérale et multisectorielle entre Libreville et Bangui, les questions sécuritaires au sein de l’espace sous régional et le retrait par l’ONU des troupes gabonaises présentes à Bangui, ont été les principaux points abordés par les deux chefs d’Etat au cours de ce tête-à-tête. Concernant le point sur les allégations d’abus sexuels contre le contingent gabonais, le président centrafricain a tenu à rassurer son homologue qu’aucune plainte des Centrafricaines n’a été enregistrée par les institutions de son pays.
Sur les allégations d’agressions sexuelles présumées, l’ONU et les équipes sur place n’ont pas été en mesure de présenter une seule personne. La seule personne qui s’est manifestée est «une jeune dame de 20 ans qui aurait une relation consentie avec un membre du contingent gabonais. De cette relation consentie, est né un enfant. Aujourd’hui, cette jeune dame demande une aide, une sorte de pension alimentaire, pour qu’elle puisse élever cet enfant. Des investigations sont en cours pour vérifier les liens de paternité», a insisté Faustin-Archange TOUADÉRA.
Un fait que le porte-parole de la présidence de la République, Jessye ELLA EKOGHA, lors d’une conférence de presse, le 7 octobre 2021, avait déjà évoqué. «Sur les cinq accusations d’agressions sexuelles qui ont été formellement faites, à ce jour, aucun témoin ne s’est présenté auprès de la commission d’enquête mise en place par le Gabon, qui est composée d’officiers qui travaillent en relation très étroite avec l’ONU et les autorités centrafricaines, en lien avec les ONG sur place. On est donc loin, très loin des accusations sexuelles généralisées, comme certains l’ont laissé penser», avait précisé Jessye ELLA EKOGHA.