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Covid-19: “pour préserver la santé et la vie de nos concitoyens, il est nécessaire d’ajuster notre stratégie de riposte” dixit ABO

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Comme une alerte aux mesures plus strictes, Ali BONGO ONDIMBA a redit la nécessité de revoir la stratégie de riposte de l’État contre la Covid-19, dont la 3e vague révèle plusieurs centaines de contaminations toutes les 48 heures. Il a à cet effet eu un entretien avec le Premier ministre, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA et ses ministres, de la Santé, Guy Patrick OBIANG NDONG, de l’Intérieur, Lambert Noël MATHA et de la Défense nationale Michael MOUSSA ADAMO, ce 1er octobre 2021. À quels ajustements doivent s’attendre les gabonais à la suite de cet échange? Pour l’heure nul ne sait.

L’urgence est réelle et se ressent au milieu des populations qui redoutent de se voir imposer un vaccin qui jusqu’ici ne trouve pas l’adhésion de la majorité. Mais, avec seulement 105 903 volontaires vaccinés au 30 septembre 2021, les autorités soucieuses de préserver la santé des populations ont entrepris de restreindre l’accès à certaines administrations publiques aux seules personnes détentrices d’un pass vaccinal. Par ailleurs, pour atteindre l’adhésion du plus grand nombre, des centres de vaccination ont été installés dans les marchés de la capitale. 

Pourtant pour Ali BONGO ONDIMBA, cela risque de s’avérer insuffisant au regard de l’évolution de la pandémie au Gabon. Car, s’inquiète-t-il sur le réseau social Facebook, «la situation est extrêmement préoccupante. Le nombre de contaminations est en forte hausse. Le risque de saturation des hôpitaux réel. Le rythme de vaccination trop lent». Aussi, a-t-il prévenu, «pour préserver la santé et la vie de nos concitoyens, il est nécessaire d’ajuster notre stratégie de riposte». 

Est-ce à croire que le prochain conseil des ministres confortera les bruits de couloirs qui laissent entendre un retour au couvre-feu à 18 heures? Et donc un retour vers l’asphyxie des petites économies, qui tentent de retrouver leur souffle, alors que de nombreuses autres se sont éteintes. L’heure est grave, il n’en fait aucun doute tant la tension est palpable, mais seule les prochaines communications du gouvernement et peut-être une prochaine adresse du chef de l’État pourrait apporter des réponses claires aux interrogations de l’opinion. 

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