Société/Environnement

Le Gabon projette la fermeture de plusieurs entités publiques considérées comme non essentielles, inefficaces et budgétivores

Publié

sur

Selon un récent rapport du Fonds monétaire international (FMI) publié au mois d’août, un grand ménage doit être fait au niveau des services publics gabonais. Ce ménage permettra de réduire les coûts et accroître les recettes de l’État, donc à rationaliser les dépenses non prioritaires de l’État, le Gouvernement de Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA va procéder à la fermeture de plusieurs entités publiques d’ici fin septembre.

Après son dernier appui budgétaire triennal (2021-2023) de 319 milliards de francs (553,2 millions de dollars) accordé, le 28 juillet 2021, par le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), un groupe de travail devrait produire d’ici fin septembre 2021 une première liste d’entités publiques à fermer, selon le rapport de ladite institution. Une fermeture qui devrait rationaliser les dépenses publiques et poursuivre la rationalisation du train de vie de l’État.

«La rationalisation des entités publiques contribuera également à améliorer la prestation de services et à réduire les transferts à moyen terme. Elles aideront les autorités à atteindre leur objectif de maintenir une masse salariale globalement constante en valeur nominale en dessous de 700 milliards de FCFA à moyen terme, conformément aux prévisions du Plan d’accélération de la transformation 2021–23», a précisé le rapport du Fonds.

En rappel, tel que l’indique “Gabon 24”, la population Gabonaise attend le gouvernement de Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA courant le mois de septembre. Même pour les entités publiques qui seront maintenues, les autorités prévoient également des mesures visant à améliorer leur gouvernance.

Quitter la version mobile