Faits Divers
Kango: lumière sur l’agression du sexagénaire par un mastodonte
La lumière est enfin faite sur l’histoire d’Émile MOUSSAVOU alias Demousse, 68 ans, qui avait été agressé dans le village Nsilé, dans le département du Komo-Kango, le 6 août 2021. Cette nouvelle d’une énième victime de la rivalité hommes – éléphants avait défrayé la chronique et avait été publiée dans le quotidien “L’Union” (N°13 697).
Selon le neveu de la victime, Fabrice Gildas MAPORO, ce jour-là, Émile s’est rendu dans ses champs, accompagné d’une de ses épouses, pour éteindre les lampes-tempêtes posées sur les souches d’arbres qu’il allume chaque soir pour tromper la vigilance des animaux qui détruisent les plantations. Quand il s’est retrouvé nez à nez avec un pachyderme et son petit.
Ce dernier l’a attaqué tandis qu’il tentait de s’enfuir. Il n’a pu échapper à la violence que grâce à la perspicacité de son épouse. Elle a à ce moment, pensé à frapper sa machette sur une vieille tôle. Le bruit émis a éventuellement fait fuir l’animal et son petit.
Quand l’épouse s’est rapprochée de son mari, celui-ci baignait dans une mare de sang, elle a eu le réflexe de poser un garrot sur la blessure pour arrêter l’hémorragie, et est allé appeler les secours. Alors, trois jeunes sont venus transporter le blessé quand «d’autres personnes ont appelé l’ambulance du Centre médical de Kango, la gendarmerie et le cantonnement des Eaux et forêts», a indiqué Fabrice Gildas.
Ainsi, tel que l’indique le quotidien “L’Union” (N°13 712), après avoir été traité au Centre médical de Kango, le vieille homme a été évacué au Centre hospitalier Universitaire d’Owendo (CHUO), mais les frais médicaux semble être au-dessus des moyens de la famille. C’est pourquoi cette derniere sollicite l’intervention des pouvoirs publics et des Organisations non-gouvernementales (ONG) afin de les soulager.