Société/Environnement

Lutte contre les heurts d’éléphants par les trains : Setrag et L’ANPN partenaires de la préservation de la faune

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Après avoir mené une étude menée pendant plusieurs mois sur les mouvements migratoires des éléphants, la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) s’est associée à l’Agence nationale des Parcs nationaux (ANPN) pour proposer des solutions aux heurts par les trains dont sont victimes ces espèces protégées. C’est dans ce sens que les deux entités ont récemment signé une convention de partenariat qui définit leur engagement à la protection de la Biodiversité et à l’apaisement du conflit Homme- Faune/Eléphants.

En effet, dans sa volonté de se conformer aux exigences nationales et internationales, de même qu’à celles du Groupe ERAMET en matière de protection de l’environnement et de la préservation de la biodiversité, l’exploitant du chemin de fer a sollicité l’expertise de l’ANPN pour lui permettre d’infléchir le nombre de heurts de trains avec ces espèces. Mais également de favoriser une meilleure cohabitation entre les trains et les animaux. 

«En tant qu’acteur économique et responsable, Setrag ne peut dissocier le développement économique de l’entreprise, au progrès social et à la qualité de l’environnement. C’est ainsi que nous mettons un point d’honneur à nous engager de plus en plus dans des actions à vocation sociétales et environnementales. D’ailleurs, nos actions pour la protection de la Biodiversité et le Conflit Homme- Faune/Eléphants vont se poursuivre, très prochainement, avec la finalisation de notre partenariat avec la DGFAP pour la lutte contre le braconnage et le trafic de produits fauniques», a indiqué Isabelle TEBOUL, Directrice développement durable de la Setrag.

Ainsi, après avoir parcourus pendant 10 jours les tronçons de M’bel, Oyan, Mouyabi, Ivindo, Ndjolé et Otoumbi, les équipes de la direction développement durable de la Setrag, encadrée par le Dr David LEHMANN, Biologiste de la Faune Sauvage – Unité Faune Sauvage et celles de direction technique de l’ANPN et du Ministère des Eaux et Forêts ont pu cerner la problématique et proposer des solutions idoines. Lesquelles devraient permettre de circonscrire les zones à risques, qui seront traitées en priorité dans lors de la mise en œuvre du Plan d’Action qui découlera de cette étude.

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