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Remise à niveau de la voie ferrée: l’ARTF et l’AFD veulent donner un coup d’accélérateur à la mise en place du PRN

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Bras séculier de l’État gabonais en matière de sécurité sur le rail, l’Autorité de régulation du transport ferroviaire (ARTF) s’est faite l’hôte d’une délégation de l’Agence française de développement (AFD), le 30 juillet 2021. Emmenée par Stéphane CARCAS, directeur adjoint de la division Transport et Mobilité de l’AFD, celle-ci s’est jointe aux équipes de Patrice ABOUBAKAR NENDJOT, Secrétaire exécutif de l’ARTF, dans le cadre d’une séance de travail qui vise à définir les termes d’un partenariat permanent entre l’entité gabonaise et deux entreprises françaises en charge de la régulation et du suivi de l’activité sur la voie ferrée.

Alors que le chemin de fer gabonais, de plus de 40 ans aujourd’hui est devenu vieux, Patrice ABOUBAKAR NENDJOT, dont le rôle est de s’assurer du respect et de l’application du cahier des charges lié à la réhabilitation des rails, veut donner un coup d’accélérateur au Programme de remise à niveau de la voie ferrée. Et par là même améliorer l’empreinte et la contribution de l’ARTF audit programme, de sorte que celui-ci répondent aux attentes des usagers, mais également à celles du Chef de l’État engagé à doter le Gabon d’infrastructures fiables.

«Nous avons un chemin de fer qui est assez vieux de près de 40 ans. Et donc en même temps que l’on effectue les travaux, il est aussi utilisé et pour les usagers, il est indispensable et urgent que nous puissions accélérer les travaux de ce chemin de fer. Et nous souhaitons accélérer dans les 6 mois la cadence d’exécution de ces travaux, c’est la raison pour laquelle l’AFD s’est rendue ici [à l’ARTF] aujourd’hui, où nous avons eu une séance de travail avec Setrag, qui va se poursuivre avec les plus hautes autorités», a indiqué le Secrétaire exécutif de l’ARTF.

Un soutien confirmé par le directeur adjoint de la division Transport et mobilité, qui n’a pas manqué d’assurer à la partie gabonaise l’importance que revêt ce projet pour l’AFD. D’autant indique-t-il, que «l’AFD travaille depuis très longtemps avec le Gabon». À ce titre, le partenaire historique, financier et technique de l’État gabonais a engagé un investissement de près de 61 milliards de Fcfa pour la réhabilitation des infrastructures ferroviaires.

Cette séance de travail a également été l’occasion pour les deux parties de faire le point sur les zones d’ombres qui subsistent dans quant à la mise en place du PRN. Dont entre autres, l’implication relativement faible de l’ARTF dans le suivi physique et financier de l’exécution du PRN; l’absence de reporting des dépenses liées au PRN; la lenteur des procédures de décaissement des fonds du prêt AFD dédiés au PRN; la lenteur des procédures de validation des cahiers de charges, des rapports d’analyse, d’évaluation et attribution des projets de contrats AFD et la lenteur dans la délivrance des avis de non objection.

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