Faits Divers
Tchibanga /prison centrale de Massanga: des policiers libèrent par la force le commandant de la DGDI placé sous mandat de dépôt
Le 23 juillet 2021, un commando de la DGDI a pris d’assaut la prison centrale de Massanga, à Tchibanga, afin d’en extirper leur collègue détenu. Ce dernier, le commandant de police Patrick MOUBOGA, chef d’antenne de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) a été placé sous mandat de dépôt pour complicité de violences et voies des faits contre le gendarme, MBA MOURE Wilfried. Un fait des plus insolites qui a suscité un tollé d’autant que certains détenus auraient pris la fuite durant l’attaque de la prison centrale de Massanga.
Selon une source proche du dossier, les faits auraient débuté dans la nuit du 22 Juin 2021 aux environs de 21 heures. En effet, pendant que le commandant MOUBOGA Patrick se restaurait avec un de ses collègues, il aurait été insulté par Wilfried MBA MOURE. Maîtrisé et conduit au Commissariat, c’est sur place qu’il aurait décliné son identité qualité de gendarme, agent à la Direction générale des recherches (DGR) à Tchibanga.
Cependant et suivant la procédure, le chef d’antenne DGDI aurait de suite remis le gendarme interpellé aux mains de sa hiérarchie à Tchibanga. Mais, Wilfried MBA MOURE, blessé dans son amour propre ne se serait pas arrêté là, il aurait alors décidé de porter plainte pour violences et voies des faits au parquet.
Le dossier entre les mains du procureur de la République Illitch NDJEME BENGA, qui aurait fait un soit-transmis au B2, leur demandant de convoquer, d’entendre sur PV et de conduire au parquet, le Commandant Patrick MOUBOGHA et son collègue. Malheureusement, le policier ne se serait pas exécuté, indique “Top infos Gabon”.
Bafouillant, la procédure le procureur va faire preuve de roublardise, il décide de tendre un guet-apens au Commandant qu’il appelle au téléphone, lui demandant de passer à son bureau récupérer un dossier. Le commandant, sans se douter de rien, s’y serait rendu. Mais à son entrée dans le bureau du procureur, il aurait été toute de suite maitrisé par les éléments du B2 qui lui auraient passé les menottes et déposé au pénitencier de Tchibanga, sans même en informer sa hiérarchie qui va l’apprendre par d’autres voix.
Suite à cette nouvelle, un commando des éléments de la DGDI serait parti de Libreville et aurait reçu le soutien de leurs collègues de Tchibanga, pour prendre d’assaut la prison de Tchibanga et en libérer le Commandant. Mais, sur le chemin du retour, ils auraient été stoppés par les militaires non loin de Mouila, précise “LAube” (N°342).