Gabon: L’honorable Noé Mesmin KONDONDO apporte des précisions sur la situation de Ndangui

Suite à la montée de fake-news, sur la toile après la diffusion d’une vidéo qui dévoilait le village de Ndangui, complètement détruit par les flammes, le député du 3e siège du département de Mulundu, Noé Mesmin KONDONDO a tenu à apporter des éclaircissements. De manière à rappeler le contexte qui prévaut à Ndangui et d’éviter à terme toute récupération politique. 

En effet, rappelle-t-il, le village de Ndangui est devenue une zone de grande insécurité liée à l’exploitation illégale de l’or dans cette région. De fait une opération militaire y avait été initiée afin d’y ramener l’ordre. Celle-ci débouchant sur l’évacuation d’une partie du village, notamment d’individus suspectés d’être en rapport avec des activités criminelles, qui ont été retenues le temps de faire la lumière sur leur situation. 

En atteste d’ailleurs le le député, qui rappelle que «une partie de la population a été temporairement évacuée vers le centre du district (PCA), par les soins de l’armée. (…)  Les populations ayant été amenées au centre du district sont désormais retournées dans la zone de Ndangui ; à l’exception d’une cinquantaine de personnes composée aussi bien de sujets gabonais que d’expatriés en situation irrégulière», a-t-il indiqué. 

Une situation qui a emmené certains à parler de «séquestration», alors que la zone en proie à une Une exploitation artisanale qui dure depuis des années mais qui s’est accentuée ces dernières années au mépris de l’ordre public et de l’autorité de l’Etat, a déjà été le théâtre de scène de grandes violences. En effet, Jérémy MOUELÉ un jeune compatriote y avait été agressé à la machette dans cette zone par une famille entière. Il s’en était sorti avec 80 points de sutures et plusieurs jours d’arrêt de travail.

Mais, si pour l’heure, des pans entiers du territoire seraient toujours occupés par des hordes d’exploitants sauvages qui sèment désolation et chaos dans l’arrière pays, l’honorable Noé Mesmin KONDONDO a martelé «qu’il était temps de réinstaurer l’autorité dans cette région où flotte le drapeau gabonais».