Afrique
“1/5 des africains ne mangent pas à leur faim”, dixit un rapport de l’ONU
Les Nations unies ont dénoncé dans un rapport, lundi 12 juillet 2021, une «aggravation dramatique» de la faim dans le monde. En effet, la faim s’est aggravée de façon spectaculaire en 2020, en grande partie en raison des retombées du Covid-19. De ce fait, l’Afrique enregistre la plus forte hausse de faim depuis lors.
Le rapport est publié conjointement, par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO); le Fonds international de développement agricole (FIDA); le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF); le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est la première évaluation de ce type depuis la pandémie. Celui-ci prévient que la faim a surpassé la croissance de la population en 2020, et que près de 10 % des humains souffrent maintenant de malnutrition.
En effet, en Afrique la situation se serait de plus en plus détériorée, avec 21 % des habitants du continent qui seraient aujourd’hui sous-alimentés. Sur les 811 millions de personnes sous-alimentées, environ un tiers vit en Afrique. La progression de la faim en Afrique est en hausse. «Un africain sur cinq ne mange pas à sa faim aujourd’hui», précisent nos confrères de la “BBC Afrique”.
«Avec tout l’argent qui a été amassé par certains, pendant la pandémie, le simple fait qu’on soit obligé […] d’implorer pour lutter contre la faim est une honte. Je suis très content que le secteur privé puisse envoyer des fusées dans l’espace (…) Mais bon sang, nous avons une crise ici, sur Terre (…) Pendant qu’on parle, des enfants meurent de faim chaque jour, 3 millions de personnes sont mortes du Covid l’an passé, 9 millions sont mortes de faim (…) et cela pourrait être 2 ou 3 fois plus cette année si nous n’agissons pas», s’est indigné sur sa page le patron du Programme alimentaire mondial, David BEASLEY.
Toutefois , il y a une lueur d’espoir comme le stipule rapport, tout dépendrait d’un «ensemble cohérent de politiques et de portefeuilles d’investissement» pour contrer les facteurs de la faim et de la malnutrition.