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Gabon-Cameroun-Tchad: des jeunes se mobilisent pour faire front contre l’insécurité et le trafic illicite

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La porosité des frontières Gabonaise, Camerounaise et Tchadienne ; la prolifération d’activités illicites ; ainsi que la menace des groupes armés observés dans lesdits pays ont permis le lancement d’un projet nommé «Jeunes Tisserands de la paix». Dans ce projet, initié par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), selon un communiqué publié le 29 juin 2021 par l’agence onusienne, les jeunes seront rassemblés pour lutter contre l’instabilité liée aux trafics illicites, et autres menaces transfrontalières.

Ce sera un réseau de 1800 jeunes de 18 à 35 ans, qui sont censés contrecarrer l’insécurité et la criminalité grandissantes aux frontières du Gabon, du Cameroun et du Tchad dues à l’insuffisance des services publics, d’opportunités économiques et de participation citoyenne. En effet, les frontières ciblées sont entre le Gabon et le Cameroun, les villes d’Ambam, Kye-Ossi, Abang-Minko et Meyo-Kyé, Mezo-Kyé, Bitam, Parc de Minkebe, Oyem. Aussi, au Cameroun et le Tchad, les zones de Léré, Pala, Binder, Gounou Gaya, Katoa, Fianga / Yagoua, Kaélé, Guéré, Tchatibali, Guider et Figuil.

Pour l’agence onusienne, ces jeunes devront être «des acteurs dans la consolidation de la paix dans les régions transfrontalières des trois pays et la prévention de l’instabilité liée notamment aux trafics illicites», a indiqué le communiqué. En sus, ce projet a aussi pour vocation le recrutement de 160 porteurs de projets d’entreprises sociales et activités génératrices de revenus, informe nos confrères “Le Nouveau Gabon

En rappel, ce projet est subventionné par le Fonds du secrétaire général des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF). Il est mis en œuvre sous la coordination conjointe de l’UNESCO (lead) et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans les 3 pays.

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