Société/Environnement
Gabon /taxe d’occupation du ministère des TP: le Syltteg prévient qu’ “il n’est pas bon que le désordre s’installe”
Voilà quelques jours maintenant que le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) est sur le terrain pour dénoncer l’avènement d’une énième taxe dont ils devraient s’acquitter auprès du ministère des Travaux publics (TP). Celle-ci, censée rétribuer “l’occupation privative du patrimoine routier national” serait similaire à la redevance déjà reversée par les transporteurs à la municipalité pour occupation du domaine municipal. Une manoeuvre de trop pour laquelle le président du syndicat, Robert MENIE met en garde, contre le «désordre».
Serait-ce pour le Syltteg la taxe de trop? Quoiqu’il en soit, le président en appelle aux autorités ministérielles et municipales qu’elles accordent leurs violons, afin que ses adhérents puissent exercer en toute quiétude. Car le chevauchement des attributions des administrations des Travaux publics, des Transports et des municipalités contribue à fragiliser leurs activités.
«Ces sites emploient des centaines de gabonais et il n’est pas bon que le désordre s’installe. Nous ne pouvons pas payer la même taxe à trois administrations. S’il y a des incompréhensions entre les textes de lois, cela ne nous incombe pas, c’est au gouvernement de régler ces problèmes. Mais ce n’est pas à nous d’en payer le prix», s’est-il indigné.
En effet, le syndicat a récemment reçu des documents du ministère des Travaux publics, les invitant à s’acquitter désormais de la redevance pour “l’occupation privative du patrimoine routier national”. Une taxe déjà récoltée par les mairies, pourtant responsables de leurs sites d’activité. Pour le Syltteg s’en est trop , relate “L’Union” (N 13 649).