Société/Environnement
Gabon: les agent de la SNBG en ont ras-le-bol de vivre dans la précarité et le dénuement
Le 13 mai 2021, les ex-agents de la Société nationale du bois du Gabon (SNBG) se sont réunis en assemblée générale au siège de dynamique unitaire sis à Awendjé dans le 4ème arrondissement de Libreville. Ainsi, il s’agissait de faire le point sur la situation administrative de leur dossier 4 ans après leur licenciement.
En effet, cette réunion présidée par Judicaël DIBANGOU président du Synas-SNBG et son bureau portait essentiellement sur la question des droits de licenciement conformément aux droits des travailleurs qui n’ont toujours pas été perçus jusqu’à lors. Conclusion, les pères et mères de famille vivent dans la précarité et le dénuement avec des enfants non scolarisés pour les uns et une scolarité irrégulière pour les autres: «Aujourd’hui, ils vont à l’école, demain, ils sont à la maison, faute de moyens», a fulminé l’un d’entre eux.
Pour mettre un terme à ce déplorable problème, le président du syndicat et son bureau ont décidé de mettre la pression en allant voir les plus hautes autorités du pays, ceux-ci ont promis d’y remédier à la situation, tel que mentionné dans “La Cigale” (N°0028). «Face au mutisme de notre ancien employeur dont l’objet est certainement de clochardiser les pères et mères que nous sommes, nous avons, par conséquent, décidé de passer à la vitesse supérieure. C’est-à-dire solliciter l’intervention des plus hautes autorités du pays afin que ce dossier connaisse un aboutissement heureux», a-t-il déclaré.
En rappel, la liquidation de la SNBG a été faite en 2017 et reprise par Olam Gabon. Même si l’entreprise repreneuse assure dans une correspondance adressée au ministre de l’Economie avoir versé les fonds destinés au paiement des agents, jusqu’ici il n’en est rien. Cette réunion d’information à Awendjé est donc une lueur d’espoir pour ces hommes et femmes, car comme l’a affirmé le président du Synas-SNBG : «[…] nous avons eu des rencontres au cours desquelles nous avons tiré quelques satisfactions».