Afrique
Cemac: Daniel ONA ONDO admiratif de la riposte économique du Gabon
Ce 8 avril 2021, le premier ministre Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA s’est entretenu avec le Président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Daniel ONA ONDO. À l’occasion, ce dernier s’est montré admiratif des mesures mises en place par le gouvernement gabonais tant au niveau sanitaire, sécuritaire qu’économique, pour accompagner l’intégration sous-régionale prônée par l’institution.
En effet, il faut dire que la crise de la Covid-19, impose à la sous-région la prise de mesures vigoureuses. Pour se faire et conformément à la volonté d’Ali BONGO ONDIMBA, il apparaît encore plus nécessaire aujourd’hui de diversifier l’économie de manière à générer une croissance plus endogène, inclusive et durable. Laquelle passe par la transformation sur le territoire des matières premières et le renforcement de l’intégration régionale afin d’atteindre un marché doté d’une taille critique suffisante.
«Les pays ont pris des décisions importantes en ce qui les concerne. Il est évident que la Communauté ait aussi pris des mesures», a avancé le Professeur Daniel ONA ONDO a estimé que les directives gabonaises vont dans le sens des décisions qui sont actuellement prises à l’échelle de l’institution qu’il préside. Avant d’ajouter, «je dois reconnaître que le Gabon fait partie de ces pays qui ont su diversifier leurs économies afin de résister au contexte difficile de l’heure», rapporte la communication de la Primature.
Rappelant la volonté de la Cemac à pousser les pays membres vers une intégration sous-régionale, l’ancien Premier ministre et ancien Premier vice-président de l’Assemblée nationale se souvient au passage de la mesure prise par le Chef de l’Etat, dès sa prise de fonctions, interdisant l’exportation du bois brut. Ceci pour étayer son argumentaire sur l’importance de la diversification de l’économie et de la transformation locale de matières premières. Car, «plus le processus de transformation est long, plus il y a de la valeur ajoutée», a-t-il conclu.