Société/Environnement
OSSOUKA RAPONDA: “il était temps” d’offrir aux femmes une meilleure protection
Au regard de l’adoption des 3 nouveaux projets de lois par le conseil des ministres du 23 mars 2021, en faveur de la réduction des inégalités hommes-femmes et d’une meilleure protection de la femme des violences de tous genres, le Premier ministre, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA a estimé qu’«il était temps», que les considérations évoluent. Le temps de lever les écrous d’un certain conservatisme et d’ôter le voile des diktats culturels.
En effet, figurant au nombre des priorités des instances gouvernementales, la promotion de l’égalité des genres a pris ce jour-là un nouveau virage. Notamment avec les modifications apportées au Code civil, qui incluent le divorce par consentement mutuel sans l’intervention d’un juge, en plus des critères identiques pour chacun des époux pour qualifier l’adultère; le choix mutuel de la résidence familiale, le droit à l’interruption de grossesse, sans l’avis d’un médecin constatant l’état de «détresse» de la femme ou encore la suppression de l’obligation des banques à communiquer à l’époux l’ouverture ou la balance débitrice du compte de son épouse.
«Il était temps que l’on renforce cette protection des femmes, en éliminant de manière progressive les discriminations et les violences», a indiqué Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA à l’ “Agence France Presse” (AFP). Saluant ainsi l’adoption de ces textes qui viennent offrir une meilleure valorisation de la place de la femme au sein du foyer, dans la société et même au sein de la nation.
Un grand pas de fait dans le sens de cet engagement, si cher au coeur de la Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA pour la Famille (FSBO), dont la présidente, par ailleurs Première Dame du Gabon avait remis 6 mois plus tôt une stratégie de promotion des droits des femmes et de la réduction des inégalités hommes-femmes, détaillée en 33 propositions. Et dont les modifications apportées au code civil ne seraient que la retranscription législatives, soutient “Jeune Afrique”.