Justice

Franceville: une congolaise écope de 8 ans de prison pour avoir voulu incendier la maison de sa rivale

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Le 31 mars 2021, le tribunal de Franceville a rendu son verdict dans l’affaire de Noëlle NGOMBA, une congolaise âgée de 46 ans, pour avoir tenté de réduire en cendres la maison de sa rivale Eugénie KOYO. Reconnue coupable, elle a écopé d’une peine de prison de 8 ans dont 2 avec sursis, d’une interdiction de séjour en terre gabonaise pendant 5 ans et d’une amende de 300 000 à verser à sa victime aux titres de dommages et intérêts.

C’est au village de Babidi, à quelques encablures de Bakoumba que les faits se sont déroulés. Noëlle NGOMBA, qui depuis son départ du Congo, avait été recueillie dans la famille de Eugénie KOYO qui la considérait comme une sœur. Jusqu’à ce que au grand désarroi de cette dernière, la femme hébergée ne partage son concubin Gaston MOUBEMBI, qui avait désormais instaurer un programme de répartition des jours entre ses deux partenaires, au milieu desquelles la tension était devenue palpable. 

Le 15 mars 2019, touchée par un deuil, lors de sa semaine avec son homme, Eugénie KOYO s’est absentée de son foyer. Pour sa rivale, nul moyen de ne pas saisir cette occasion pour partager la couche de son homme. Ce à quoi, ce dernier va s’opposer de manière ferme, indique “L’Union” (N13590). Suscitant ainsi la colère de la congolaise, qui a décidé de le faire payer à celle qui autrefois lui avait offert le logis, en aspergeant d’essence sa maison, avant d’y mettre le feu, ignorant la présence de la mère d’Eugénie KOYO dans ces lieux. 

Constatant les dégâts à son retour, la propriétaire de l’habitation va rédiger une plainte contre sa rivale, laquelle au regard de la gravité des faits, a rapidement été interpellée, déférée devant le parquet, puis placée sous mandat de dépôt au cours du même mois, cette année-là, pour motif d’incendie volontaire d’une maison habitée. Mais lors de son passage au tribunal, le principal chef d’accusation a été alourdi d’un défaut de titre de séjour, la condamnant ainsi à une peine de prison de 8 ans, dont 6 ans fermes assortie d’une interdiction de séjour au Gabon pendant 5 ans. 

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