Gabon /Violences en milieu scolaire: le couteau a-t-il pris le dessus sur l’Education ?

L’on ne compte plus le nombre de cas de violence signalés au sein des établissements, ou à proximité, sur les apprenants et les encadrants. Les derniers en date, recensés aux Lycée Paul INDJENDJET GONDJOUT et dans un établissement de la ville d’Oyem, en rappelle de nombreux autres, qui révèlent l’existence d’un cancer qui ronge la jeunesse gabonaise, le cancer du poignard.

Inconscience ou passion du crime, l’on ne saurait dire pourquoi les etablissements scolaires déplorent année après année un peu plus de cas d’agression dont certaines se conclues en meurtre. Le couteau, l’arme primcipal des délinquants semble bénéficier d’un accès libre dans ces lieux d’apprentissage, où il fait des dégâts parfois irréversibles. 

En témoignent des cas que l’on ne saurait remémorer de manière exhaustive. Mais l’on peut tout de même citer David Warren MOULOUNGUI, élève de terminale au lycée Paul INDJENDJET GONDJOUT, victime d’un guet apens visant à lui soutirer son téléphone à la sortie du lycée. En février 2020, un surveillant du lycée Vincent de Paul NYONDA de Nzeng-Ayong a reçu 3 coups de couteau dans le dos, au terme d’une dispute avec un élève d’inscrit en seconde. En 2016, c’est Dorland O.N qui sucocmbait aux blessures que lui avait infligé un condisciple à l’aide d’une arme blanche, rappelle Gabon Matin (N°1786). 

Autant de faits qui remettent au goût du jour l’urgence d’instaurer à l’entrée des établissements scolaires, une brigade de fouille. Celle-ci pourrait permettre d’atténuer le taux d’accès des armes au sein des lieux d’apprentissage, au mieux dissuader les jeunes en proie à des pulsions criminelles de les apporter dans les salles de classe.