Société/Environnement
Gabon: Emmanuel ZUE réagit à l’audition des agents du transport terrestre à la DGR
A l’occasion d’une récente interview accordée à nos confrères de 7joursinfo.com, le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI), Emmanuel ZUE est revenu sur l’audition de 5 agents du centre d’édition et de délivrance des documents de transports (CNEDDT), à la Direction générale des recherches (DGR). L’occasion pour lui de rappeler au président du Syndicat national de la Direction générale des transports terrestres (SYNADGTT), Wilfried ESSINGONE DIOBAS, que cette affaire n’est en rien une cabale et ne concerne qu’un groupuscule d’agents qui se «reprocheraient peut-être des actes hors la loi».
En effet, à la suite de l’interpellation de 5 agents du CNEDDT, Wilfried ESSINGONE DIOBAS aurait sollicité du ministère des Transports, que ces collaborateurs ne soient plus en proie à des arrestations arbitraires. Une adresse, à laquelle le président du CGPMEI a tenu à rappeler à ce dernier, l’engagement d’Ali BONGO ONDIMBA et par extension de ses ministres et responsables de la haute administration de lutter contre la corruption qu’elle soit passive ou active.
«En sollicitant du ministre des Transports la protection, c’est demander à ce dernier de tourner le dos aux orientations fermes du Chef de l’état et de signer un chèque en blanc au voleurs et à un groupuscule de contrebandes qui portent le nom d’agents publics. Mieux, je me permets de vous informer que lors de l’audience qui fût accordée par le ministère des transports Brice Paillat le 26 janvier dernier, ce dernier nous avait clairement fait état d’une demande d’ouverture d’enquête qui avait été sollicité par son prédécesseur, Armel BOUNDA BALONZI auprès du ministre, dans le cadre des faits de nos dénonciations se rapportant à la délivrance de faux documents des transports, à la manipulation frauduleuse des données à caractères personnels dans le cadre de l’édition des cartes grises», a indiqué Emmanuel ZUE.
Avant de poursuivre, «pour parler des conclusions de nos travaux du mois d’août 2020, les procès-verbaux que je viens de transmettre à la presse sont suffisamment clairs sur les recommandations qui ont été adoptées par les parties prenantes aux dits travaux. En page 6 alinéa 5, il est clairement stipulé que les participants à ces travaux conviennent de la nécessité d’œuvrer à “l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les malversations liées aux faux documents et actes des transports”. Ce procès-verbal à été signé et paraphé par la direction générale des transports terrestres (DGTT), le syndicat national des directions générales des transports terrestres (SYNADGTT), le centre national d’édition et de délivrance des documents de transports (CNEDDT), la confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI), les sociétés Gabon Autosur et Autobilan Agréé. Je transmettrai ces procès-verbaux aux enquêteurs de la DGR et au parquet de la république».
Quoiqu’il en soit, il en ressort que l’ouverture de cette enquête, n’est que la volonté affichée par tous les participants aux travaux du mois d’août 2020 à la salle de réunion de la Direction générale des transports terrestres (DGTT), et non celle du CGPMEI. Par ailleurs, rappelle Emmanuel ZUE, si les agents interpellés n’ont rien à se reprocher, ils seront bien vite relaxés, mais rien ne doit faire barrage aux orientations du chef de l’État en matière de lutte contre la corruption.