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Gabon: le Syltteg sollicite le réaménagement du couvre-feu et la baisse des taxes

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Au cours d’une déclaration le samedi 13 mars 2021 au marché de Nzeng-Ayong, dans le 6ème arrondissement de la commune de Libreville, le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) dirigé par Jean-Robert MENIE, a demandé au Gouvernement de réaménager les horaires de couvre-feu, en plus de réduire de 50% le paiement des taxes pour les transporteurs.

Selon ce que rapporte “L’Union”(N°13574), la structure syndicale propose que ceux-ci soient ramenés dans la tranche 22 heures-5 heures du matin. D’après Jean-Robert MENIE, depuis l’instauration du couvre- feu à partir de 18 heures, les transporteurs terrestres n’arrivent plus à joindre les deux bouts.

«On constate une diminution du temps de travail, privant ainsi les transporteurs d’une grande partie de leurs ressources. Ceux-ci sont également confrontés à l’instauration d’une concurrence déloyale, notamment celles des particuliers, qui s’adonnent aux activités de transport sans payer la moindre taxe. Tenez, par exemple, les pick-up qui se transforment en transporteurs, entassant les populations derrière les malles de leurs véhicules. Au mépris des règles de distanciation sociale et du port de la bavette», a dénoncé le président du Syltteg.

Jean-Robert MENIE a également évoqué l’extrême difficulté qu’éprouvent les Librevillois à regagner leurs domiciles à l’approche de l’heure du couvre-feu. Selon le leader syndical, le temps imparti entre la sortie des lieux de travail et le début du couvre-feu est extrêmement court. Ce serait d’ailleurs la raison pour laquelle l’on assiste, en général, à ces embouteillages entre 14h30 et 17h30.

«C’est donc au regard de tout ceci que notre organisation syndicale sollicite du gouvernement le retour à 22 heures pour le début du couvre-feu. Ceci permettra aux transporteurs d’avoir un temps de travail assez conséquent, aux populations de regagner plus facilement et rapidement leurs domiciles. Mais aussi d’avoir une augmentation du rendement pour les travailleurs et d’établir un climat de sérénité favorisant une réduction des risques de contamination et de l‘insécurité», a-t-il ajouté.

À en croire le quotidien national, au cours de cette même rencontre, le Syltteg a également sollicité du Gouvernement OSSOUKA RAPONDA, une baisse de leurs taxes, de l’ordre des 50%, au vu des difficultés auxquelles font face les transporteurs terrestres durant cette période de restrictions.

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