Santé
Gabon /Covid-19: un an après
Le 12 mars 2020, le Gabon était secoué par la pandémie de Covid-19, enregistrant son premier cas sur le territoire national. Une crise sanitaire sans précédent s’est alors déclenchée, obligeant les pouvoirs publics à mettre en place des mécanismes de riposte contre cette épidémie.
Dès la détection du cas zéro en mars 2020, les autorités ont pris des mesures en vue de freiner la propagation du nouveau coronavirus : sur le plan strictement sanitaire, la création de 60 sites de prélèvement et d’un réseau de 15 laboratoires implantés sur tout le territoire, afin de favoriser les dépistages de masse, rappelle “L’Union”(N°).
Sur le plan de la communication, le point quotidien sur la pandémie effectué par le Copil, a été déroulé pour susciter l’adhésion et éviter la psychose parmi les populations. Dans le même sens, des campagnes de sensibilisation à la maladie et au respect des gestes barrières ont été organisées. À cet effet, souligne le quotidien national, plusieurs ONG et associations telles que “Belle vie”, “Associa- tion Gabon action”, le Rotary club, la Jeune chambre internationale (JCI), le Lions Club, pour ne citer que celles-là, ont mené des actions de terrain pour encourager les populations au respect des mesures de protection.
Au plus fort de la crise, les congrégations religieuses ont joué le jeu et accepté de fermer leurs églises, mosquées, temples… pour aider à freiner la propagation de l’épidémie dans le pays. Une mobilisation d’envergure qui a eu pour effet de réduire le taux de contamination qui était descendu jusqu’à 5 cas dans la période de septembre à octobre 2020.
Mais, suite à l’allègement des mesures prises lors de la première vague, une seconde vague s’est abattue sur le pays, avec en prime, la détection du variant anglais selon le ministère de la Santé. Face à cette situation, le Gouvernement a dû monter en gamme et renforcer le dispositif de mesures restrictives. Toutes choses qui n’ont pas rencontré l’adhésion populaire. Si bien qu’on remarque aujourd’hui que beaucoup ont du mal à s’impliquer à nouveau dans la lutte contre la pandémie, à appliquer les gestes barrières. Le ras-le-bol est clairement affiché à l’égard d’une pandémie qui semble s’installer dans la durée.