Politique
Sénat: les 5 critères de nomination d’Ali BONGO
La liste des 15 sénateurs nommés par Ali BONGO a été rendue publique le 27 février 2021. Un panel de personnalités, hommes comme femmes, aux profils divers et originaires de tout le pays, qui ont été choisis sur la base de cinq critères, à en croire les sources proches du pouvoir en place.
La compétence, la représentation nationale, la parité, l’équilibre entre jeunesse et expérience et le respect du vote lors des dernières élections sénatoriales. Tels sont les critères qui ont prévalu au choix des quinze sénateurs récemment nommés par décret présidentiel.
Premier critère : la compétence. «Toutes les personnalités nommées disposent, dans un ou plusieurs domaines, d’une expertise avérée», a déclaré le porte-parole d’Ali BONGO, Jessye ELLA EKOGHA.
Deuxième critère : la représentation territoriale. «Chaque province dispose d’au moins un nouveau sénateur. Et celles qui en ont deux ou trois, comme l’Estuaire, c’est en raison de leur poids dans la population totale du pays», a précisé ce dernier.
Troisième critère : la parité. «7 femmes ont été nommées pour 8 hommes. Je rappelle, au passage, qu’en matière de représentation des femmes dans la vie politique, le Gabon figure parmi les trois pays les plus exemplaires en Afrique aux côtés du Rwanda et de l’Ethiopie», a encore souligné le porte-parole.
Le quatrième critère fut celui de l’équilibre entre jeunesse et expérience. «Certains sénateurs sont très expérimentés ; d’autres sont plus jeunes. C’est le cas notamment de Steeve NZEGHO DIEKO ou encore Rosine MAWANGA», a confié Jessye ELLA EKOGHA.
Enfin le cinquième critère retenu concernait le respect du vote lors des dernières élections sénatoriales. «Pour procéder à ces quinze nominations, le chef de l’Etat a nécessairement dû tenir compte des équilibres partisans issus du scrutin de fin janvier-début février derniers. Ne pas le faire aurait été anti-démocratique», a relevé le Conseil spécial d’Ali BONGO qui a tenu à rappeler que «ces nominations visent d’abord à renforcer l’expertise du Sénat et lui assurer une meilleure représentativité».