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Gabon: Dieudonné MINLAMA MINTOGO plaide pour un retour du couvre-feu de 23h à 5h du matin

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Le leader du parti politique “Ensemble pour la république” (EPR) et ancien candidat aux élections présidentielles de 2016, s’est récemment exprimé sur les derniers événements de l’actualité nationale notamment le mouvement des casseroles et les tueries qui ont marqué le deuxième jour dudit mouvement, le jeudi 18 février 2021. Pour Dieudonné MINLAMA MINTOGO, cette agitation sociale est le signe d’un malaise exacerbé par la dureté des mesures gouvernementales dont il a suggéré que le premier pas vers un apaisement soit l’instauration du couvre-feu à 23h.

Les tensions perceptibles entre les pouvoirs publics et le commun des citoyens n’ont pas laissé indifférents la classe politique et les acteurs de la société civile. À dire vrai, les violences et bavures policières ont provoqué beaucoup d’émoi parmi les observateurs de la société, qui s’accordent à penser que les mesures restrictives imposées par le Gouvernement d’OSSOUKA RAPONDA cristallisent le climat explosif qui règne notamment dans le Grand Libreville.

À la racine du problème, Dieudonné MINLAMA MINTOGO est de ceux qui ont choisi de préconiser des solutions capables d’être mises en place quasi-immédiatement afin de ramener un peu de paix sociale dans le pays. À cet effet, le leader du parti EPR a suggéré à Ali BONGO et au Gouvernement de prendre un certain nombre de «mesures urgentes» telles que celle de «ramener le couvre-feu de 23h à 5 heures du matin».

Figurant à la première place des revendications des populations, le maintien du couvre-feu à 18h concentre le plus de frustrations pour les Gabonais, toutes classes confondues, qui se sentent asphyxiés par cette mesure. Il n’est donc pas étonnant qu’un chantre du dialogue citoyen tel que Dieudonné MINLAMA MINTOGO, suggère de s’attaquer en priorité à cette mesure qui a visiblement du mal à passer chez la majorité des populations. Mais le Gouvernement l’entend-il de cette oreille ? D’autant que le Premier Ministre en personne avait récemment déclaré ne pas envisager un allègement des mesures avant que le nombre de cas quotidiens repasse sous la barre des 50. Au vu de l’augmentation rapide des cas de contamination, l’on a du mal à voir comment l’on pourrait arriver à un assouplissement à court terme dans ces conditions.

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