Santé

Gabon /2e vague Covid-19: L’Hôpital de Campagne d’Angondjé au bord de la saturation

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Créé en juillet 2020 dans le but d’augmenter les capacités sanitaires du pays afin de faire face à l’épidémie de Covid-19, l’hôpital de campagne Covid-19 (HCA), situé dans la commune d’Akanda, a depuis interné 130 patients Covid pour un seul décès recensé. Mais il semblerait que la deuxième vague de l’épidémie pousse l’établissement vers la saturation, au vu du nombre de cas à traiter quotidiennement.

Les effets de la deuxième vague de Covid-19 commencent à se faire ressentir. Si l’on en croit ce que rapporte “L’Union” (N°13557), 4 à 5 malades requièrent des hospitalisations quotidiennes. À l’Hôpital de Campagne d’Angondjé, 42 malades seraient internés pour 8 en soins intensifs. Cet établissement qui a une capacité d’accueil de 217 lits, n’est pas encore arrivé à saturation, mais avec la forte sollicitation des cas Covid, on y craint le débordement.

Selon le quotidien, sur instructions du ministre de la Santé, Guy-Patrick OBIANG NDONG, le coordonnateur de l’hôpital de campagne, Dr Marius-Francisco AKEWA-DEGBOUEVI, a dû renforcer le personnel sur place. «Nous comptons aujourd’hui à l’hôpital de campagne, 7 médecins anesthésistes réanimateurs, des cardiologues, une équipe de médecins endocrinologues tant la pathologie touche préférentiellement les personnes porteuses de la tare du diabète ou qui sont hypertendues», a expliqué ce dernier.

L’hôpital est ainsi passé de 120 personnes à près de 200 qui travaillent 24 heures/24 au chevet des malades. Les ressources matérielles aussi ont été renforcées avec, par exemple, une dotation en oxygène, médication par excellence dans le suivi des patients Covid.

Pour le responsable de l’hôpital, le devoir collectif est de se protéger et d’être vigilant car la maladie tue. «On côtoie la mort et personne n’est plus à l’abri. Des jeunes de 20, 30, 40 ans ont fait des formes graves de la maladie. On a eu un décès cette semaine, un jeune homme de 33 ans qui ne présentait aucune pathologie associée. Nous devons donc nous protéger. Les mesures barrières doivent être strictement respectées. Se laver régulièrement les mains, garder des distances physiques», a-t-il enfin plaidé.

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