Société/Environnement
Gabon /Grève des boulangers: Du pain sur nos tables ce mercredi 17
Après avoir annoncé la fermeture de leurs commerces en protestation à la suspension de plusieurs boulangeries du Grand-Libreville pour défaut de présentation de test PCR, le syndicat des boulangers du Gabon (Syboulga) ont trouvé ce 16 février un terrain d’entente, avec le ministre de la Santé, Guy Patrick OBIANG NDONG, au terme d’une rencontre tenue 16 février 2021. Ce mercredi, il est donc certain que les pains seront accessibles pour les habitants de Libreville et ses environs.
C’est la conclusion qui ressort des derniers échanges de ce jour entre le gouvernement et le Syboulga. Venant ainsi calmer la peur des populations, de ne disposer de ce produit phare de l’alimentation quotidien. Car alors qu’il avait déjà fait savoir que «toutes les boulangeries sont prêtes à ne pas travailler demain», le président du syndicat, Jaber NGUEMBET YASSER est revenu sur ces mots. Annonçant pour le bien du plus grand nombre, qu’ «à la suite de notre rencontre avec le ministre de la Santé, j’ai donné le mot d’ordre pour que toutes les boulangeries puissent ouvrir demain matin».
En effet, révélant le non-respect des dispositions du protocoles sanitaire par de nombreux professionnels des métiers de bouche, notamment celle imposant la présentation de tests Covid négatifs pour leur personnel, les brigades mixtes du Comité de pilotage de la lutte contre la Coronavirus (Copil), ont procédé à la fermeture de nombreuses structures du secteur. Suscitant ainsi la colère du Syboulga qui est rapidement monté au créneau, brandissant une menace de grève sans service minimum. Mais, une prompte réaction du ministre du Commerce, Hugues MBADINGA MADIYA et de son confrère de la Santé Guy Patrick OBIANG NDONG a débouché sur une entente afin d’éviter l’arrêt de la production du pain. Laquelle a finalement été annoncée, au fil des fermetures de salons de thé, fast-food et autres boulangeries.
Seulement à ce sujet, le protocole sanitaire qui n’a jamais fait l’objet de révision ou de suppression, conditionnant l’ouverture des commerces de métiers de bouche, dispose clairement que chaque hôtel, lieux de restauration, boulangerie comprise doit régulièrement procéder au dépistage de son personnel. Plus qu’une nécessité, cette contrainte évite aux propriétaires de ces structures d’exposer leurs salariés, leurs clients ainsi que leurs familles du virus. Mais, surtout d’enrayer la chaîne de contamination dans la mesure où l’un des sujets en serait porteur.
