Éducation

Libreville: “Violence, drogue & sexe au Lycée d’État”, le cri d’alarme de l’administration

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L’on n’en finit pas de décrier les actes de délinquances au sein des établissements d’enseignement secondaire de la capitale. C’est au tour du Lycée Paul INDJENDJET GONDJOUT, de tirer la sonnette d’alarme sur les agissements malveillants, parfois malsains des apprenants au sein de l’établissement. S’il n’en n’est rien de nouveau, le phénomène telle une tache d’huile semble se répandre au fil des promotions.

Le lycée, qui était quelques années plus tôt une référence de l’excellence au Gabon, est en passe de se doter d’une réputation sulfureuse. En effet, plus connu sous le nom de Lycée d’État de l’Estuaire, celui-ci est devenu le théâtre des actes de violences, de consommation des drogues et même de la pratique d’actes obscènes. Ce, au grand dam des responsables, qui n’ont eu de choix que d’émettre un cri d’alarme à l’endroit du ministère de tutelle, au micro de “Gabon 1ere”.

«Nous partageons une frontière avec une entité. Cette frontière est un lieu de passe, tout y passe, tous les jours, surtout les gens. C’est des cris d’alarmes que nous montons tous les jours au niveau du secteur éducatif du lycée Paul INDJENDJET GONDJOUT. Il y a ce genre de situation que nous vivons tous les jours. Depuis que nous avons repris les cours, nous ne passons pas la semaine s’il n’y a pas un acte dincivisme qui ne soit décrié», s’est indigné le proviseur dudit établissement, Michel NDONG MINKO.

La jeunesse gabonaise qui semble être dans une mauvaise passe, ne cesse d’alimenter les débats de tous genres. Quelques semaines plus tôt déjà des lycéens avaient été présentés devant les autorités judiciaires pour répondre des faits similaires. Quoi qu’il en soit il apparaît plus qu’urgent que les différentes parties prennent la mesure du problème et trouvent ensemble le moyen d’aviver la dignité et des valeurs au milieu d’une jeunesse qui semble en voie de perdition.

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