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Gabon: Les acteurs de la valorisation du patrimoine gabonais outillés pour mieux candidater au patrimoine mondial de l’UNESCO

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A l’initiative de la commission nationale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) une formation de 48 heures de renforcement des capacité des agents des différents secteurs travaillant dans la valorisation du patrimoine gabonais a été dispensée. Les outils techniques acquis devraient permettre de mieux conduire le processus d’inscription des éléments immatériels du Gabon au patrimoine de l’UNESCO.

Pour les acteurs présents à la formation, il s’agissait précisément d’apprendre à élaborer des fiches techniques de candidature, rapporte le site d’informations de l’“Agence Ecofin”.

«L’avantage, c’est de montrer ce que nous savons et de nous approprier déjà la connaissance sur nos éléments parce que nous avons constaté que ce sont les autres qui viennent étudier et prendre connaissance de notre richesse. A nous-même de le faire et puis de montrer ce que nous sommes et ce que nous savons», a indiqué Dr Clandère Angée ANGONE, consultante à l’UNESCO.

En gros, l’objectif est de démocratiser la participation à ce processus. «Toutes les communautés devraient choisir les éléments les plus pertinents de leur patrimoine culturel immatériel et aller vers le ministère de la Culture pour engager leur inscription sur la liste du patrimoine mondial», a-t-elle encore expliqué.

Chaque année, un comité se réunit pour évaluer les candidatures et décider, notamment en fonction du niveau de participation au processus, d’inscrire ou non les pratiques et expressions culturelles du patrimoine immatériel proposées par les Etats parties à la convention de 2003 de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine immatériel.

En 2020, le Gabon ne comptait qu’un seul bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, le parc national de la Lopé. Une situation qui contraste avec le fort potentiel naturel et culturel du pays. A ce jour, une dizaine de rites (Bwiti, Ndjobi, Ndjembé, Mvett…) sont pressentis pour être inscrits sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO.

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