Éducation
Gabon: MOUGUIAMA DAOUDA ordonne la fermeture du Lycée Technique jusqu’à nouvel ordre
Le 29 janvier 2021 par le biais d’un communiqué, le ministre de l’Education nationale, Patrick MOUGUIAMA DAOUDA a décidé de
fermer le LTNOB, suite à la descente belliqueuse des élèves dudit établissement au CES d’Owendo. Ces derniers se sont notamment rendus au CES afin de retrouver d’autres élèves impliqués dans des vidéos obscènes diffusées sur la toile. En rappel, les élèves du LTNOB impliqués dans ces vidéos malsaines ont été appréhendés, puis incarcérés par les Forces de l’ordre.
Visiblement remontés et déchaînés, les élèves du LTNOB auraient cherché de se faire justice eux-mêmes afin qu’à l’instar de leurs camarades incarcérés, les élèves du CES d’Owendo liés à ces contenus obscènes puissent également être sanctionnés. Cependant, tel que l’indique “Gabonactu”, les élèves du LTNOB ont perpétré des violences à l’encontre de leurs homologues du CES. Ainsi, certains blessés ont été conduits d’urgence au Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Owendo pour des soins.
Par ailleurs, les échauffourées entre les élèves des 2 établissements ont engendré des dégâts matériels importants. Les destructions ont par la suite été arrêtés avec l’arrivée des Forces de l’ordre. En effet depuis quelques semaines, les lycées et collèges du Gabon se retrouvent gangrénés par un challenge obligeant les participants à danser de façon obscène. Après la diffusion de plusieurs vidéos d’élèves effectuant des pratiques malsaines en uniforme, le ministère de l’Education nationale a tenu des conseils de discipline pour sanctionner les apprenants auteurs de ces contenus.
Pour les élèves du LTNOB, la loi aurait été très durement appliquée contre eux mais pas pour les camarades des autres établissements, d’où leur mouvement belliqueux. Enfin, une incertitude demeure sur la date de reprise des cours et du retour à la normale au LTNOB. À cet effet, certains parents d’élèves fustigent la décision gouvernementale, en estimant ne pas suffisamment prendre en compte le cas des élèves en classe d’examen.
Affaire à suivre.