Santé
L’ambassadeur de France au Gabon défend la Direction du lycée Blaise PASCAL, soupçonnée d’avoir dissimulé un cluster
Dans une lettre adressée à nos confrères de “Gabon Media Time” (GMT), l’ambassadeur de France, Philippe AUTIÉ, a dénoncé les nombreuses critiques sur le manque de transparence de son compatriote, le proviseur Jean Phillipe GENON, proviseur du lycée français. Ce dernier a décidé de la fermeture du lycée Blaise PASCAL dès ce jeudi 28 janvier 2021 au lendemain de révélations de plusieurs cas positifs dans l’établissement.
Selon “Medias241”, les responsables du lycée français auraient tenu les autorités sanitaires gabonaises dans le flou, se résolvant à chaque fois à isoler tout élève contaminé et certains de ses cas contacts, tout en prenant le soin de ne pas en informer les familles.
De graves soupçons auxquels, s’ils s’avèrent, devront répondre les responsables du lycée français au premier rang desquels le proviseur, Jean Philippe GENON. D’autant que des tests pourraient être réalisés par les familles. Ce qui par ricochet, pourrait corroborer l’idée d’un cluster qui serait parti de Blaise PASCAL.
Toutefois, la direction de l’établissement peut d’ores et déjà compter sur le soutien de l’ambassadeur de France au Gabon. «Je souligne que l’information des parents d’élèves comme des autorités sanitaires gabonaises a été assurée de manière transparente, en temps réel, par la direction du lycée Blaise Pascal comme par l’association des parents d’élèves», a déclaré Philippe AUTIÉ.
Concernant le tollé provoqué chez les parents d’élèves et relayés par voie de presse, le diplomate français a ajouté qu’il «s’agit d’affirmations au mieux non informées, au pire délibérément mensongères, et dans tous les cas parfaitement déplacées à l’égard d’un établissement qui a su agir avec justesse et professionnalisme».
Dans tous les cas, tous les regards sont désormais tournés vers les autorités sanitaires gabonaises, notamment le Comité de pilotage de la riposte contre l’épidémie de coronavirus au Gabon (COPIL-Gabon), afin d’éclairer l’opinion sur la situation réelle au lycée français Blaise PASCAL.
