Société/Environnement

Libreville /Bizango-Bibere: Les riverains s’insurgent des problèmes de route et de branchements anarchiques

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Au quartier Bizango-Bibere, les populations ont récemment laissé entendre leur désarroi quant aux conditions de vie qui rythment leur quotidien. D’abord difficile d’accès à cause de la route qui est dans un état de dégradation avancée, les habitants de ladite zone sont en proie à des branchements électriques anarchiques, qui mettent chaque jour un peu plus la vie des leurs en danger.

Il faut dire qu’au terme de nombreuses interpellations aux autorités compétentes pour apporter une solution à cette situation, rien n’y fait. Année après année, les accidents se répètent, les mêmes causes produisant les mêmes effets, pourtant toujours le même cri de détresse est porté à l’attention du gouvernement et des élus locaux.

«Nous vivons ici un calvaire. Ça fait plus de 15 ans que je vis ici et c’est toujours pareil. Les routes sont dégradées, les câbles et les tuyaux d’eau passent en l’air. On n’a plus de circulation, (…) On souffre ici vraiment», a insisté Gilbert BEKALE, résident de Bizango-Bibere, auprès de nos confrères de “Nour TV”.

Un témoignage renchérit par celui de Julien, un riverain dudit quartier, qui s’est insurgé à son tour des «toiles d’araignées» qui envahissent le quartier, désignant les câbles électriques qui pendouillent ça et là. Mais également à l’endroit des autorités demeurées muettes malgré leurs nombreux recours.

«Ça fait belle lurette que nous interpellons les pouvoirs publics. Nous avons eu à initier un certain nombre de pétitions et d’actions pour les inciter à venir vers nous. Vous constaterez qu’ici il y a manque d’eau, manque de courant et manque de routes», a-t-il énuméré, interpellant par la même occasion les pouvoirs publics à avoir un regard pour leur quartier.

Une situation qui devient urgente, d’autant que la zone enregistre régulièrement des accidents, «deux fois par semaine», a précisé Gilbert BEKALE. En effet, entre accident de circulation et le risque aggravé d’électrocution les habitants de ce quartier qui vivent sur le fil, pour ainsi dire, n’auront de cesse d’interpeller les autorités gouvernantes pour qu’elles parviennent à adoucir le calvaire qu’est devenu leur quotidien.

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