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Alain-Claude BBN: “Je ne crois pas en l’homme providentiel. Dès qu’on croit en la providence, on a commencé à échouer”

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Le Ministre d’État Alain-Claude BILIE-BY-NZE (ACBBN), en charge de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, était récemment l’invité de l’émission “Controverse” sur la chaîne de radiodiffusion nationale “Radio Gabon”. Revenu sur son parcours au sein du gouvernement, où il a souvent été reconnu comme l’homme qui fait bouger les lignes pour chacun des ministères dans lesquels il a été affecté, le patron des ressources hydrauliques a confié ne pas être un «homme providentiel». Il faut croire que ce dernier est d’abord animé d’une véritable volonté politique d’accomplir la vision du président de la République. 

Ministre de l’Economie numérique, de la Communication, des Sports, des Affaires étrangères et aujourd’hui de l’Energie et des ressources hydrauliques, l’homme originaire de l’Ogooué-Ivindo sait prendre la mesure des responsabilités qui lui incombent, pour pouvoir y apporter une solution. Laquelle, n’est possible rappelle-t-il, non pas de sa seule volonté, mais par la synergie de moyens humains et financiers mis en place pour accompagner la vision du Chef de l’État.

«Je ne crois pas en l’homme providentiel. Dès qu’on croit en la providence, on a commencé à échouer», a lâché le ministre de l’Énergie, rappelant par là même qu’il ne possédait pas de solution miracle pour résorber les problématiques de l’eau et de l’électricité au Gabon. Pour Alain-Claude BILLIE-BY-NZE, «les réformes ne sont menées que pour trois choses. Il faut une vision qui est tracée par le Chef de l’Etat. Il faut une volonté politique avec les hommes qui accompagnent cette volonté politique. Et il faut également des ressources financières. Il faut que les trois soient réunies pour réussir».

Ainsi, interrogé sur les moyens mis en place pour résoudre les problèmes de distribution et d’accès à l’eau et à l’électricité au Gabon, l’hôte de Radio Gabon a laissé entendre «qu’en matière d’eau et d’électricité, il n’y a pas d’idéologie, il n’y a que des investissements». Lesquels, ont d’ores et déjà été consentis par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), dans le cadre du plan d’urgence 2020, où la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Bongolo a été financée sur fonds propres à hauteur de 7 milliards de Fcfa.

On peut donc affirmer que le ministre a d’ores et déjà déterminé à l’aune de quels éléments son passage au point stratégique de l’Énergie et des Ressources hydrauliques pourra être mesuré. Lui, qui dès l’attribution de son portefeuille ministériel, a annoncé que la SEEG fera l’objet d’un audit complet pour permettre aux clients de mieux être informés sur leurs consommations, qu’ils pensent surfacturées.

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