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Gabon /Crise financière à la Poste SA: La DRH “quitte le navire”

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Le 11 décembre dernier, la Directrice des ressources humaines de la Poste SA, Mme KONDJA a remis sa démission à son supérieur hiérarchique, le Président directeur général Michaël ADANDE. Depuis plusieurs mois, l’entreprise se retrouve engluée dans un véritable bourbier financier. Du côté du Syndicat national des agents de la Poste (Synaposte), cette nouvelle est surtout le reflet d’un management approximatif global de la direction générale, qui attendrait son “salut” d’une intervention de la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC).

En effet, d’après les agents du Synaposte, ce départ vient mettre à mal la direction générale de l’entreprise en crise. A en croire le numéro 486 de nos confrères de “La Loupe”, la DRH aurait proposé sa démission en raison d’une possible implication dans des pratiques financières douteuses. «Madame KONDJA a déposé sa démission le 11 décembre 2020,à la direction générale face à la pression des plus hautes autorités sur le management approximatif des ressources humaines et les détournements de fonds destinés au paiement des émoluments des employés», a indiqué un agent de la poste joint par nos confrères susmentionnés.

De plus, dans le “malaise” de la Poste SA, les agents du Syndicat fustigent des attitudes du PDG. Ce dernier aurait réservé une salle dans la zone industrielle pour la somme de 7 200 000 FCFA alors que le personnel réclame encore les émoluments du mois de novembre. «Le PDG de la Poste SA a réservé la salle du gymnase d’Oloumi pour une période de 12 jours […] Ce qui porte la facture totale à 7 200 000 FCFA […] Nous avons eu la confirmation du paiement par chèque bancaire de ladite salle pour le montant de 7 200 000 FCFA avec comme signature, celle du PDG à l’encre bleu turquoise», a déclaré Chérubin Claver BAYONNE, secrétaire général adjoint du Synaposte.

Enfin, d’après le secrétaire général adjoint du Synaposte, le salut de l’entreprise devrait passer désormais par l’obtention d’un agrément par la COBAC, afin de mettre en place une microfinance qui permettrait à la Poste SA de sortir de son bourbier.

Nous y reviendrons.

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