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Libreville: “Le PK 12 est devenu le sanctuaire du racket dans notre pays”, dixit Robert MENIE

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Le 13 décembre dernier via une interview effectuée auprès de nos confrères de « Gabonactu », le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), Robert MENIE a annoncé qu’une grève aura lieu dorénavant tous les lundi à compter de ce jour. Celle-ci s’inscrit dans le cadre des nombreux points de contrôle dressés à Libreville, et dans les communes environnantes. Pour Président du Syltteg, le PK12 situé dans le 5e arrondissement de la capitale serait devenu l’épicentre du racket dans le pays. Chaque jour, les transporteurs pourraient laisser jusqu’à 21 000 FCFA uniquement sur le circuit Ancienne gare routière – PK12 du fait des multiples prélèvements qu’ils subissent sur le parcours.

En effet, d’après Robert MENIE les routes de la capitale gabonaise et celles des communes d’Owendo et d’Akanda se retrouvent sectionnées par des postes de contrôle, qui seraient devenues des postes de racket.

«Récemment il y a une vidéo devenue virale sur la toile qui faisait mention d’une montée du prix de 1000 FCFA sur la ligne Ancienne gare routière-PK12 […] Savez vous que sur cette ligne là c’est 21000 FCFA, que les transporteurs dépensent pour partir de l’Ancienne Gare routière au PK12?», s’est indigné le Président du Syltteg auprès de nos confrères de « Gabonactu« .

Ce dernier a également ajouté que la hausse du tarif des transporteurs dans le secteur n’est que relative à la multiplicité des postes de contrôle qui s’y trouvent.

«A la Gare routière même vous avez 2 unités de police de contrôle, lorsque vous allez à Rio vous avez 3 postes de gendarmerie, 2 postes de police. Pareil au PK5, pareil à l’entrée du chaud-chaud, même chose à l’entrée de la SGA, un autre poste à l’entrée de Sibang. Un autre poste à l’entrée de l’hôpital militaire, je ne parle même pas du PK12, qui est devenu le sanctuaire du racket dans notre pays», a ajouté Robert MENIE.

Enfin, c’est en interpellant une énième fois les autorités sur la question, que le président du Syltteg a fustigé la multiplicité d’organes de forces de sécurité et de défense affectés au contrôle routier.

«La PJ contrôle, la FOPI contrôle, la DVP contrôle, l’USI contrôle, les commissariats contrôlent, les brigades de gendarmerie contrôlent, même toutes les unités qu’on a affecté pour le contrôle des mesures barrières font du contrôle routier», s’est également exclamé le Président du Syltteg.

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