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Gabon /Lutte contre la corruption: Les « vendus » du secteur privé seront également poursuivis

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A l’issue du Conseil des ministres du 20 novembre dernier, le gouvernement a décidé de passer à la vitesse supérieure dans le cadre de la lutte contre la corruption, et l’enrichissement illicite qui minent les administrations gabonaises. A cet effet, les mesures de prévention et de répression vont s’étendre aux agents du secteur privé qui exercent une charge, une commande publique, et aux personnes morales de droit public.

Ainsi, le nouveau texte de loi en vigueur a redéfini l’appellation de l’organe chargé de lutter contre la corruption au Gabon. Bientôt, la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite pourra poursuivre toutes infractions liées à la corruption, aussi bien celles qui sont assimilées, que les connexes.

D’après « Matin Équatorial« , bien que le texte doive encore obtenir l’approbation du parlement, néanmoins le gouvernement entend donner à la Commission un champ d’intervention plus large pour faire régner la transparence dans les administrations gabonaises. Par ailleurs, le nouveau texte de lois est conforme à la convention Merida (Convention des Nations-Unis contre la corruption).

Enfin, cette nouvelle disposition vient conclure des efforts entrepris par les pouvoirs publics pour lutter contre l’enrichissement illicite. Après les opérations « Mamba » et « Scorpion » qui ont permis d’interpeller plusieurs contrevenants ces dernières années; ainsi que la Taskforce présidentielle qui a permis d’annihiler 450 milliards FCFA de la dette intérieure, sur 650 milliards FCFA audités. A cet effet, une procédure judiciaire est en cours, afin que les responsables puissent répondre de leurs actes.

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