Economie
Indice Mo IBRAHIM: Les opérations anti-corruption et la Taskforce, chevilles ouvrières de la bonne gouvernance au Gabon
La fondation Mo IBRAHIM, qui étudie la bonne gouvernance en Afrique, vient de publier son dernier rapport, qui place le Gabon à la 29ème place, soit un bond de 13 places par rapport à l’an dernier. Une performance qui s’explique principalement par les efforts du plus haut sommet de l’Etat ces dernières années en matière de lutte contre la corruption dans le pays.
Le rapport de la Fondation Mo IBRAHIM révèle un recul en 2019 de la moyenne africaine liée à la bonne gouvernance (48,8 contre 49 sur 100 en 2018). Ce qui est une première depuis 10 ans. En dépit de la baisse de cet indice, le Gabon se tient en bonne place dans le dernier classement, atteignant la 29è position devant l’Égypte (30ème), l’Ethiopie (31ème) et la Guinée Équatoriale (51ème).
Mieux, avec un indice de 47,7/100, le pays est même le premier de la sous-région d’Afrique centrale en matière de bonne gouvernance. Pour d’aucuns, le Gabon doit cette avancée majeure aux efforts déployés notamment par Ali BONGO ONDIMBA pour traquer la corruption. D’ailleurs, le travail abattu par la Taskforce de la Présidence de la République sur le règlement de la dette intérieure, créée à son initiative en juin 2020, est un parfait exemple de cette tolérance zéro pour les malversations financières.
Le Coordinateur des Affaires présidentielles, Noureddine BONGO VALENTIN, qui chapeaute cette entité spécialisée, a reconnu que les résultats du rapport de la Fondation Mo IBRAHIM couronne les efforts du pays, déployés notamment depuis les retentissantes opérations anti-corruption successives «Mamba» puis «Scorpion». C’est encore selon lui, «le résultat de la bonne gouvernance (lutte acharnée contre la corruption et les détournements de fonds) prônée par le Président Ali BONGO ONDIMBA», a-t-il récemment tweeté.
Toutefois, les belles performances du Gabon ne doivent pas occulter le fait que la bonne gouvernance est en recul sur le continent africain. D’après le rapport, la diminution de la moyenne africaine liée à la bonne gouvernance est relative aux contre-performances enregistrées dans les catégories de l’indice. Il s’agit notamment: De la Participation (-1,4%) ; du respect des droits et inclusion des citoyens (48,2/100) ; de la sécurité et État de droit (-0,7%); enfin, du développement humain (IDH de chaque pays).
Les bons élèves qui forment le trio de tête en matière de bonne gouvernance en Afrique sont: La Mauritanie (77,2/100), le Cap-Vert (73,1/100) et les Seychelles (72,3/100).