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Europe /Covid-19: Pourquoi le documentaire, « Hold-up », dérange-t-il autant ?

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Le 11 novembre 2020 a marqué la sortie officielle sur Internet du documentaire “Hold-up” de Christophe COSSÉ, qui a suscité une vague de désapprobation. Entre invitation au sceptissisme et propagande complotiste autour de la dangerosité du Coronavirus, les élus de la majorité française sont montés au créneau, pour dénoncer un film qui relève suivant de nombreuses interventions d’une opération de manipulation de grande ampleur.

Relayée par l’actrice française Sophie MARCEAU, cette réalisation d’une durée de 2h40 minutes financée par des cagnottes en ligne, plonge les internautes sceptiques et experts en tout genre qui attaquent les mesures prises contre la crise du Covid-19, jusqu’à l’explication finale d’un complot mondial dont la pandémie à Coronavirus serait l’objet. Ce virus créé de toute dans un laboratoire.

Le film concentre « toutes les recettes internationales du complotisme. Le truc est léché. Ils ont réussi à faire venir énormément d’intervenants, en utilisant les meilleures recettes US« , dénonce l’ancien secrétaire d’Etat au numérique et député de La République en marche (LREM) Mounir MAHJOUBI. Alors que le retour au confinement révolte des citoyens qui denoncent de plus en plus une machination des autorités. Avec ce documentaire qui risque de convaincre les plus sceptiques, Coralie DUBOST, présidente déléguée des députés LREM prévient, «quand un seuil d’audience est dépassé, là à mon avis, il faut dire stop», car «le risque quand on en parle, c’est d’en faire la pub».

Face à ce déni de la réalité, qui inquiète, tant il touche même les intellectuels, l’élu alsacien Olivier BECHT, se souvient « de gens d’un bon niveau intellectuel, un prof de lycée par exemple, qui me disaient que tout ça était inventé et que les gens à l’hôpital de campagne de Colmar étaient des acteurs d’Hollywood« . Des réflexions qui l’ont emmené à prendre des décisions, pas des plus ordinaires. «J’ai même emmené des gens voir des cercueils pour qu’ils comprennent», a-t-il avoué.

Le film, qui décrit un « virus pas plus offensif qu’un autre Covid saisonnier« , semble oublier les nombreuses pertes en vie humaines, déplorées à travers le monde. Des morts pour lesquels, des personnels médicaux et malades ont livrés des témoignages. Mais, si le documentaire « Hold-Up » est « un millefeuille argumentatif« , qui essaie de convaincre avec un « effet de masse » d’arguments, suivant l’analyse du spécialiste du numérique, Tristan MENDÈS FRANCE, le « contre-poison » du « fact-checking adviendra après la vague virale » et « le mal sera fait« .

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