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Gabon: Qui de Dieudonné MINLAMA MINTOGO ou Guy NZOUBA-NDAMA aura la Vice-présidence de la République?

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C’est la question que les observateurs du paysage politique se posent au lendemain des funérailles de Marie-Louise Adira DABANY, tante maternelle d’Ali BONGO, qui malgré la circonstance éprouvante a reflété des allures de moment de réconciliation dans la grande famille du numéro un gabonais. Un rapprochement qui pourrait inaugurer selon certains, un changement prochain dans les hauts cercles de la République.

Les obsèques liées au décès de la sœur cadette du leader du parti politique CLR, Jean-Boniface ASSELE, a sonné comme une étape de plus dans le réchauffement des relations glaciales entre d’une part la faction du patriarche ASSELE et le camp de la famille présidentielle restreinte, composée principalement des BONGO VALENTIN. Ces moments ont été visiblement mis à profit pour laver le linge sale en famille. L’atmosphère qui a marqué ces moments de deuil était marquée par la fraternité et l’unité familiale.

En effet, “La Loupe” (N482) a relevé un fait surprenant qui s’est déroulé lors du moment de recueillement au domicile du père ASSELE au Komo. Curieusement, la parole a été donnée par la presse présidentielle à Léon-Paul NGOULAKIA, cousin d’Ali BONGO et soutien de Jean PING aux élections présidentielles de 2016. Mieux, Nicole ASSELE, sa cousine, en froid avec lui également depuis qu’il lui avait été refusé une visite à ce dernier en juillet 2019, s’est également exprimée. Tous les deux se sont accordés pour voir en cette cérémonie qui a réuni quasiment toute la famille, une grande réconciliation.

À en croire nos confrères, c’est grâce à l’esprit de cette ambiance fraternelle que pourrait émaner des changements au plus haut niveau de la République. Si l’on se fie effectivement au rapprochement familial entre Ali BONGO et Léon-Paul NGOULAKIA et la proximité de ce dernier avec Guy NZOUBA-NDAMA, leader du parti d’opposition les Démocrates, le fauteuil de la Vice-présidence pourrait donc revenir à ce dernier, qui depuis quelques temps a pris ses distances avec l’opposition.

Toujours selon “La Loupe”, le nom du président du parti Ensemble pour la République (EPR), Dieudonné MINLAMA MINTOGO, reviendrait également à plusieurs reprises pour la Vice-présidence. L’ancien candidat aux élections présidentielles de 2016 est un homme politique chevronné. L’unité nationale, la stabilité politique, la culture de la paix et du dialogue, constituent pour ce républicain les piliers d’une société gabonaise plus renforcée. C’est pourquoi il s’est toujours posé en rassembleur avec une forte inclination pour les actions à forte portée sociale. Surpris, a-t-on appris, par le biais de son entourage, l’homme n’a pas souhaité commenter cette information.

Quoi qu’il en soit, une chose est sûre, quelque chose se trame au sein de l’appareil étatique et des changements vont certainement intervenir incessamment. Pour rappel, le Gabon est sans Vice-président depuis l’éviction de Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU de ce poste en 2018 pour son implication supposée mais non avérée jusqu’alors dans la retentissante affaire dite du “Kevagate”. Après les déboires de ce dernier, le nom de Jean de Dieu MOUKAGNI IWANGOU, lui aussi limogé de son poste de ministre de l’Enseignement supérieur à l’arrivée du gouvernement OSSOUKA RAPONDA, avait été avancé. Celui de Frédéric MASSAVALA MABOUMBA également, ancien porte-parole de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), a une fois été évoqué sans suite.

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