Société/Environnement
Embouteillages Libreville-Akanda: La définition même du calvaire routier
Depuis plusieurs années, le trajet Libreville-Akanda; Akanda-Libreville constitue un véritable cauchemar pour les automobilistes. Ledit tronçon se retrouve très souvent embouteillé même durant des heures creuses. Faute de voies secondaires, les usagers n’ont d’autres choix que d’effectuer quotidiennement ce qui s’apparente à un parcours du combattant pour se vaquer à leurs occupations. Pour les populations coutumières de cet axe routier, «arriver à l’heure c’est comme gagner la Seconde Guerre mondiale».
En effet, chaque jour les automobilistes se retrouvent confrontés à un véritable calvaire. Pour les Akandais résidant dans les quartiers Avorbam, Angondjé, Cap Esterias, Sablière et Okala, arriver à temps à Libreville résulte quasiment d’un miracle. Ce, même en dehors des heures de pointe. Sur le chemin, un alignement de véhicules avançant à pas de tortues demande aux automobilistes une patience parée à toute épreuve. Une situation d’autant plus pénible avec la rentrée des classes et les pluies torrentielles actuelles.
«Avec les embouteillages qui n’en finissent pas, quand tu arrives en retard, on ne te laisse plus rentrer en classe», a déclaré un élève du Lycée Mikolongo de la commune d’Akanda.
D’après “L’Aube”, à Akanda, comme dans la capitale gabonaise, le trafic routier augmente de façon exponentielle. Avec, ces multiples embouteillages qui rallongent les trajets, l’aménagement des voies secondaires devient un impératif pour les pouvoirs publics. À cet effet, le ministre des Transports, Léon Armel BOUNDA BALONZI est particulièrement scruté sur la résolution de cette problématique. S’il a déjà évoqué la création d’une seconde voie moderne (2*2 voies) qui devrait passer du « Camp de Gaulle » jusqu’au dispensaire d’Okala, Pour l’heure les automobilistes restent cloîtrés à leur chemin de croix quotidien.
Nous y reviendrons.